Depuis le 09 septembre dernier, les ’’hommes en tenues’’ ont repris le chemin des classes au Cameroun. Pour les élèves en classe d’examen, l’objectif est d’obtenir leur diplôme et pour les plus ambitieux, avec mention, afin que ce que la majorité des parents ont eu comme résultats l’an passé ne soit plus qu’un mauvais souvenir.
C’est reparti pour 9 mois de cours dans les établissements scolaires du Cameroun. Dans la ville de Douala, notamment la commune du 5e arrondissement, tout est au beau fixe. Depuis le 1er jour, élèves et enseignants ont répondu présent, avec des objectifs précis dans la tête : laver l’honneur cette année.
A l’Institut Privé Polyvalent de Bonamoussadi (IPPB), les élèves de la classe de Première IH ont répondu présent, et malgré le retard de l’enseignant en cette matinée du mardi 10 septembre, ils font preuve de discipline. Pour ces élèves qui présenteront le probatoire en fin d’année, il n’est pas question de rater le départ du train. Ils comptent bien s’accrocher, même aux wagons s’il le faut. C’est le cas de Ewanè Andy, élève en classe de 1ere IH : « J’ai décidé de faire le maximum, suivre à la lettre tous les conseils et enseignements de nos professeurs pour réussir à mon examen. Depuis hier, tout se passe bien« , déclare l’adolescente.
L’objectif est le même pour les élèves en classe de Terminale. Éric Junior Zogo en fait partie et n’a qu’un seul objectif, l’obtention du baccalauréat : « Nous avons bien débuté les cours et mon objectif principal est de décrocher mon examen avec mention car je compte devenir un grand avocat dans le futur “, relève l’élève en classe de Terminale A4.
Au lycée d’Akwa-nord de Bonamoussadi, les enseignements sont dispensés dès les premières heures, plus encore dans les classes d’examen. C’est le cas de la Terminale D1 où Claude Kammou dispense le cours de Physique-Chimie en ce deuxième jour de classe. Ses apprenants suivent avec une oreille attentive, comme Kolotou Araine qui ne s’en remet toujours pas des résultats catastrophiques de l’année dernière. Plusieurs de ses proches avaient raté leur examen. Pour elle, le plus important est d’obtenir son examen, pourquoi pas avec mention : « Et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour atteindre cet objectif », dit-elle, toute déterminée.
Il est donc clair que les élèves en classe d’examen sont conscients des enjeux et comptent figurer parmi les lauréats en fin d’année. Rappelons que le taux de réussite au Cameroun durant l’année dernière était de 37,26%, l’un des plus bas depuis près de 20 ans. Les futurs candidats sont prêts à tout donner pour que le Cameroun soit fière de ses résultats aux sessions de juin-juillet 2025.
Mercedes BELEHEKA