4 ans après sa disparition, le célèbre saxophoniste camerounais et chanteur de World jazz Manu Dibango a été une fois de plus porté en triomphe. L’Université Polytechnique Hauts-de-France lui a décerné vendredi 12 avril dernier le doctorat Honoris Causa pour son talent et son œuvre immense.
Ils étaient 5 africains sur le tableau d’honneur du doctorat Honoris Causa de L’université polytechnique Hauts-de-France. Ouided Bouchamaoui, Prix Nobel de la Paix 2015, Hicham El Guerrouj, double champion olympique et légende du sport, Yasmina Khadra, écrivain mondialement reconnu, Koffi Kwahulé, homme de théâtre renommé, et l’illustre saxophoniste camerounais Manu Dibango, de regrettée mémoire.
Manu Dibango a été récompensé pour l’ensemble de sa carrière et tout l’héritage musical qu’il a laissé avec bienveillance à la postérité : ‹‹ …Pour son talent extrême d’auteur compositeur, pour son héritage musicale et pour célébrer sa vie ›› a témoigné le Dr Arnaud Huftier, vice-président à la culture aux initiatives et à la citoyenneté de cette université au cours de la cérémonie.
Le prix reçu par ses enfants Michel et Marva Dibango ainsi que sa veuve Odette était accompagné d’un hommage chorégraphique et musical rendu à l’icône de la musique camerounaise par deux danseurs associés à l’espace Pasolini.
Ce prix censé lui être décerné en Juin 2020 sera, suite au décès de Manu en mars 2020 et à la pandémie de COVID-19 qui sévissait, finalement reporté à ce 12 avril 2024, également dédié à la remise des diplômes de docteur aux lauréats 2021/2022/2023 de l’école doctorale Polytechnique Hauts-de-France
Au-delà de cette distinction, Manu Dibango, le célèbre saxophoniste recevra le 16 mai prochain un hommage mérité, incarné par l’ouvrage « Soul Makossa Man’’ du photographe camerounais Samuel Nja Kwa.
En rappel, le doctorat honoris Causa est une marque de distinction offerte par une université à une personnalité ayant posé sa marque dans un domaine particulier : sport, arts, sciences, lettres, musique…
Marcelle Libawo