Constamment victime de harcèlement verbal, l’actrice et productrice Flavienne Tchatat connait enfin les mobiles de toute cette « haine gratuite » dont elle est la cible sur le méta. Elle a publié le samedi 23 mars le témoignage reçu en privée d’un de ses bourreaux, une abonnée rongée par le remord qui a décidé de se confesser.
A chacune de ses publications sur la toile, l’actrice et productrice Flavienne Tchatat fait l’objet de moqueries, d’insultes, d’humiliation et de sabotage en permanence de la part de ses abonnés. Des commentaires désobligeants dont elle faisait fi d’ignorer, mais qui affligeaient certainement l’actrice. Elle a reçu il y a une semaine un message privé d’une de ses abonnés, qui confessait les mobiles de sa haine à son l’endroit. Un témoignage que Flavienne a posté le samedi 23 mars sur sa page Facebook. Le « bourreau» en question, faisait partie d’un groupe de femmes constituées pour détruire son image et la chasser des réseaux sociaux. L’abonnée s’est expliquée en ces termes : « En 2020, une amie m’avait convaincue qu’elle te connaissait et tu étais très méchante. Elle nous avait mobilisé dans un groupe WhatsApp où nous étions six, avec pour mission de multiplier de faux profils pour t’insulter sur tes pages et les pages gossip».
Des actes motivés par une succession d’accusations frisant le sabotage et le harcèlement : « Elles nous racontaient des histoires comme quoi tu as ruiné le mari de sa tante jusqu’à lui causer la dépression. Que sa cousine a travaillé pour toi sans jamais être payée. Nous étions décidées à vous faire quitter Facebook ».
Mais le plan n’a pas abouti , le pot aux roses a été découvert et la dame s’est rendue compte qu’elle avait été manipulée : « En 2022, ma petite se mariait et en voyageant avec elle et une de ses belles sœurs, ta photo sur une plaque publicitaire m’a fait commencer à parler de toi en mal et cette belle-soeur m’a stoppée net en nous sortant des preuves qu’elle te connaissait ainsi que ta famille. Je ne croyais pas à sa défense jusqu’à ce qu’elle m’emmène chez son frère qui était ton voisin. J’avais même vu tes petites sœurs et ta fille ce jour-là à ta terrasse pourtant ma copine me disait que tu es stérile et c’est pour ça que les hommes te fuient ».
Ne pouvant pas laisser les autres femmes dans ce mensonge, elle a pris l’initiative de démentir les propos de son amie administratrice du « groupe de la haine’’ : «J’ai écrit dans le groupe WhatsApp avec beaucoup de regret en rappelant qu’on s’était trompé sur la personne mais ma copine s’est emportée et commencé à dire comment je ne suis qu’une traîtresse ». Une initiative qui lui a valu des inimitiés mais a contribué à sa libération de ce groupe toxique,selon ses propres propos.
En réponse à cette confession, 6 mots ont suffi à Flavienne Tchatat pour se défouler et panser sa plaie :« soyez sans inquiétude, C’est la vie ».
L’abonnée a terminé son message en s’excusant du tord qu’elle a causé à l’actrice : «Je suis sincèrement désolée pour tout ma belle. Je n’aurai jamais dû vous faire tout ce mal sans vous connaître. À chaque fois que je te rencontre dans ta boutique aussi simple et humble, mon cœur chauffe terriblement. Pardonnes- moi s’il te plaît ».
Rongée par les remords, ladite abonnée a promis de désormais prendre le temps de connaitre quelqu’un avant de lui coller des étiquettes.
Marcelle Libawo