La participation du Cameroun à la 26e édition de la CAN féminine de handball en RD Congo est hypothétique. La faute à un faisceau de dysfonctionnements qui sapent considérablement le moral du groupe.
Les primes n’ont pas encore été versées
Pour mettre les vice-championnes d’Afrique dans des conditions optimales de préparation, la Fédération camerounais de handball a loué une partie du complexe de Japoma. Ce qui permet au Coach Serge Magali et à ses filles de répéter les gammes avant le début du tournoi prévu le 27 novembre prochain à Kinshasa. Mais le problème de cette équipe réside dans la question des primes de stage et de participation à la compétition qui n’ont toujours pas été versées. Une situation qui entame le moral des filles qui ne savent pas si elles prendront le vol ce week-end pour la RDC, afin de prendre part à la CAN comme prévoyait le programme initial arrêté par la Fecahand. D’ailleurs, quelques joueuses ont confié sous anonymat à la Rédaction de Laura Dave Media, qu’elles ne bougeront pas sans leurs primes.
Les regards sont désormais tournés vers le ministère des Sports
Très silencieux sur la question, le ministère des Sports et de l’Éducation physique n’a toujours pas réagi officiellement, malgré les déclarations de certaines joueuses dans les médias. Cependant, une source interne nous fait savoir que le problème résiderait à la Présidence de la république. Une thèse difficile à admette car, voila déjà plus de 10 mois que les handballeurs de l’équipe nationale masculine ne sont toujours pas entrés en possession de leurs primes liées à la CAN disputées en Égypte au mois de Janvier 2024.
Difficile donc d’imaginer l’issue de ce nouveau fait divers qui secoue l’univers du handball camerounais, et qui ne favorise pas Laeticia Ateba et ses coéquipières, tirées dans une poule relevée qu’elles partagent avec le pays organisateur, l’Angola, la Tunisie , la Guinée et l’Ouganda.
Georges Mbimbè