Décédé le 5 juin 2017, l’ancien international ivoirien Cheik Tioté n’aurait probablement jamais imaginé que ses avoirs pouvaient devenir la source d’un violent conflit entre son épouse et ses frères. Laura Dave Media vous dit tout.
La vente d’une maison au cœur du problème
Selon des informations dignes de foi, l’ancien milieu de terrain des Eléphants de Côte d’Ivoire avait pris le soin juste avant sa mort de loger ses frères et sœurs dans une maison qu’il a acheté à Cocody, une commune résidentielle d’Abidjan. Plusieurs années après sa mort, c’est justement cette villa qui va déclencher la guerre entre sa veuve et sa belle-famille. Tout est parti d’un avis d’expulsion délivré par voie d’huissier au début de ce mois d’août. Un avis d’expulsion qui demande aux frères et sœurs de l’ex milieu de terrain de libérer les lieux dans les brefs délais car la maison a déjà été vendue. Une décision que Madah Biteye, veuve du footballeur explique par le fait que son mari a hypothéqué certains biens avant sa mort au rang desquels, la maison en question.
Une explication qui n’a pas convaincu la famille de Tioté qui a porté l’affaire devant les juridictions.
Une affaire qui rappelle celle de Marc-Vivien Foé
Les conflits entre les veuves des footballeurs africains décédés et leurs belles-familles deviennent vulgaires sur le continent. Au Cameroun, Marie-Louise Foe, la veuve de l’ancien milieu de terrain des Lions Indomptables Marc Vivien Foe, décédé dans les mêmes conditions que Cheik Tioté est en froid avec sa belle Famille. Elle est accusée par son beau père de dilapider la fortune de son époux. Une situation qui devrait interpeller les autres footballeurs encore en activité sur le fait de mettre de l’ordre dans la mesure du possible avant l’arrivée de la faucheuse qui brille souvent par un silence assourdissant au moment de sa venue. Nul ne sachant ni le jour, ni l’heure.
Georges Mbimbe