Plongée dans le noir depuis des mois à cause des querelles entre ses acteurs de premier plan, la Fédération camerounaise de boxe vient de vivre un énième rebondissement avec la décision de la Confédération africaine de Boxe qui réhabilite Pierre Binyom dans ses fonctions de président de la dite fédération. Une décision qui fait suite à l’annulation par le ministère des Sports, de l’assemblée générale élective qui a procédé à son intronisation.
Fédération camerounaise de boxe, vers un nouveau feuilleton
C’est par le biais d’une correspondance que l’AFBC ( African Boxing Confédération) a fait savoir qu’elle est “heureuse” de travailler avec Pierre Binyom comme président de la Fédération camerounaise de boxe. Cette correspondance précise également que l’intéressé aura droit au soutien de la Confédération dans sa périlleuse mission de restructuration d’une discipline engluée depuis de nombreux mois dans des querelles intestines.
Cette décision sonne comme un véritable coup de tonnerre car un comité provisoire de gestion mis sur pied par Narcisse Mouellè Kombi, le ministre des Sports et de l’Éducation physique (Minsep), était jusqu’ici à la manœuvre, avec pour but de gérer les affaires courantes en attendant une nouvelle élection.
Le Minsep dos au mur
Élu président de la Fédération camerounaise de boxe au mois d’Avril dernier, Pierre Binyom n’avait pas pu occuper son poste à cause d’une note de Narcisse Mouelle Kombi qui faisait savoir que les résultats issus de l’assemblée générale élective qui s’est pourtant tenue dans son ministère ne seront pas pris en compte du fait de quelques irrégularités observées lors du vote, comme l’absence d’un représentant du Minsep lors des travaux.La décision rendue par la Confédération africaine de boxe vient d’avantage complexifier un dossier épineux que le Minsep ne parvient pas à régenter. D’ailleurs, il n’a toujours pas réagi à la correspondance de l’AFBC. Un silence qui augure peut-être de nouveaux rebondissements.
Georges Mbimbè