Cinq ans de suspension pour la coureuse éthiopienne Zerfe Wondemagegn après un test positif à la testostérone et à l’EPO, deux substances interdites aux athlètes. La nouvelle a été rendue publique par l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) ce lundi 22 avril 2024.
C’est un coup dur pour la Fédération éthiopienne d’athlétisme, qui a perdu sa coureuse Zerfe Wondemagegn, à quelques semaines seulement des Jeux Olympiques Paris 2024. La spécialiste du 3000 mètres steeple a été suspendue pour cinq ans par l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU), après la découverte dans ses échantillons de traces de testostérone et d’EPO, une substance qui rehausse la production des globules rouges, favorise l’oxygénation des muscles et augmente l’endurance et les performances des athlètes.
Présente en Hongrie pour un évènement, Zerfe Wondemagegn subira des prélèvements dont deux sur trois aboutiront au même résultat.
Alors que l’athlète a admis dans une correspondance signée d’elle-même et transmise à l’ AIU la semaine dernière, avoir enfreint les règles antidopage, son médecin a indiqué dans un courrier électronique envoyé à l’AIU « que l’EPO contenu dans les échantillons de cette dernière proviendraient d’un médicament traitant une anémie grave et une infection rénale ».
Mais Wondemagegn sera tout de même sanctionnée, disqualifiée du Championnat du monde 2023 à Budapest, où elle s’était adjugée la quatrième place de la compétition.
La coureuse de fond, huitième aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021 n’est pas la seule visée par ses sanctions de dopage. La coureuse kényane Celestine Chepchirchir a également été testée positive à la testostérone et suspendue pour trois ans selon l’annonce de l’AIU.
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Marcelle Libawo