Indignation générale depuis la découverte de deux valises contenant les parties du corps d’une femme dans la ville de Yaoundé. Les analyses ont montré que le corps dépecé identifié le 7 avril dernier appartient à une cadre de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale, la nommée Sylvie Louisette Ngo Yebel, épouse Founga. Elle aurait été tuée et déchiquetée par son propre fils…à l’aide d’une scie. Une tragédie qui ne cesse de susciter stupeur et désolation. Réactions des People dans cet article de Laura Dave Media.
Alors que le Cameroun sort à peine de sa stupéfaction après l’assassinat odieux de Rabika Ndalindam, résidante de la ville de Garoua dans le Nord du pays par son fils, un nouveau drame familial secoue la toile depuis le mardi 9 avril. L’histoire d’une cadre de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale, la nommée Sylvie Louisette Ngo Yebel, épouse Founga dont le corps dépecé a été retrouvé empaqueté dans deux valises. Les premiers résultats d’enquête incriminent son propre fils, qui aurait avoué avoir oté ainsi sauvagement la vie de sa génitrice. Un drame que n’arrivent pas à digérer les Camerounais au rang desquels, les célébrités.
Rappel des faits
De sources familiales, tout a commencé par une dispute le samedi 6 avril entre la défunte et son fils, le nommé Batek Yebel Landry, fraîchement sorti de L’École Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM). Le ton est monté, la colère du présumé meurtrier également, réputé toxicomane qui a, à l’aide d’une scie à métaux exécuté sa sale besogne. Recherchée par certains membres de la famille qui n’avaient plus de nouvelles de la défunte, c’est finalement le lendemain, le dimanche 7 avril 2024 que la dépouille de dame Ngo Yebel a été découverte dans un cours d’eau par un riverain au quartier Etoa Meki à Yaoundé. Et le corps identifié seulement deux jours plus tard.
La reine du shopping Aïcha Sol n’arrive pas à comprendre les faits et s’interroge :
« Comment une femme donne naissance à un enfant qui se transforme en son bourreau à l’âge adulte? »
L’acteur et père de famille Pétrole Kengne lui, est complètement déboussolé :
« Tu accouches ton enfant, tu souffres pour l’élever et c’est lui qui te tue. Jésus !!! »
Pour le cinéaste Ebenezer kepombia, »Il y a des femmes qui souffrent dans leur âme, essuient des railleries et insultes parce qu’elles n’ont pas accouché. Une autre accouche et c’est l’enfant-là qui la tue. Heuch ! (exclamation d’indignation) »
Le Réseau des communicateurs pour l’environnement et l’information en Afrique centrale dont elle était membre a publié un communiqué signé du 9 avril depuis sa base de Brazzaville dans lequel il « exige des autorités camerounaises la vérité, la justice et la condamnation des responsables de cet acte odieux, d’une violence et d’une cruauté insoutenables. »
Eve-Pérec N.BEHALAL