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PEOPLE : Il y avait quoi avant ? « Avant était mieux », dixit Diane Mékongo.

Cohésion, amour pour sa patrie, courant électrique ou encore vie abordable sont là, quelques points énumérés par l’actrice et comédienne Diane Mekongo, en réponse au challenge  » il y avait quoi avant ?  » engendré par les récents propos de Célestine Ketcha Courtes ministre de l’Habitat et du Développement Urbain du Cameroun. La substance de son coup de gueule dans cet article de Laura Dave Média.

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Avant, il y avait …

Diane Mekongo est remontée. La vie n’est plus la même, le peuple souffre. Le challenge lancé à la suite des propos tenus par Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’Habitat et du Développement Urbain lors de sa visite le 05 Février 2024, à Maroua, dans le cadre d’une mission d’inspection de l’exécution des projets est vraisemblablement tombé à pic pour l’actrice et comédienne qui n’en pouvait plus de garder pour elle, son ras-le-bol face à la situation que traverse le Cameroun. Elle a, sur sa page Facebook, fait sa part de coup de gueule, commençant par regretter le piétinement de la devise qui fait de ce pays, une nation : « Avant, il y avait une cohésion et un amour unique pour notre patrie. Le tribalisme n’était pas aussi puant », s’est exprimée Diane Mekongo.

L’interprète de « Clarisse » dans la série « Les Déballeurs », a signifié toute sa peine et sa rage, pour marquer les temps difficiles qui prennent de l’ampleur au Cameroun : « Il y avait des bornes fontaines publiques qui approvisionnaient en eau chaque foyer sans interruption ».
Sans oublier l’épineux problème de coupures intempestives : « Avant, il y avait de l’énergie électrique. Nous ne connaissions pas ces délestages à outrance ».

La « femme de Bigmop » regrette ce Cameroun qui était autrefois prospère, grâce aux entreprises qui offraient des emplois et nourrissaient plusieurs familles camerounaises, mais qui malheureusement aujourd’hui, ont dû fermer leurs portes, asphyxiées qu’elles étaient, par les impôts. Elle déplore également l’augmentation des aliments de base : « Avant, les produits de première nécessité étaient à la bourse de chaque camerounais ».
Il y avait quoi avant. Une phrase devenue virale suscitant des réactions de nombreuses personnalités.
Et Diane de conclure : « nous vivons les temps les plus froids de l’histoire de notre pays , AVANT ÉTAIT MIEUX ».

Marcelle Libawo.

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