Le célèbre rappeur français Booba, surnommé « le Duc de Boulogne » continue de se faire des ennemis dans le showbizz. Et cette fois, les victimes, qui ne sont pas n’importe qui, ont décidé de porter l’affaire devant les tribunaux. Il s’agit du maitre du Rn’b français Gims et de son épouse, la sulfureuse ‘’DemDem’’. Ils accusent Booba d’avoir orchestré une campagne de cyberharcèlement que ce dernier n’a cessé de mener à leur encontre depuis six longues années.
D’après plusieurs sources médiatiques françaises, le rappeur aurait envoyé des messages insultants à Gims, comparant notamment son apparence physique à une « croquette pour chat« . DemDem, pour sa part, a été qualifiée de « pondeuse » et de « catin » par Booba, notamment dans ses chansons. L’une des pièces maîtresses de cette affaire serait la chanson « Dolce Camara« , dans laquelle Booba fait clairement allusion à l’épouse de Gims, la dénigrant et l’accusant d’être une ‘’Gold digger’’ (croqueuse de diamants), qui ne serait intéressée que par l’argent de son compagnon.
Le titre contient une phrase jugée particulièrement insultante par le couple : « On les aime fraîches, bien michtos, qui savent accueillir comme DemDem », une déclaration qui n’a fait que nourrir l’animosité entre les deux artistes. La goutte d’eau de trop, pour le couple Gims. https://youtu.be/u-n7l0WorGY?si=6aP3lm70Dg4E2pkv
Booba ne nie pas l’existence de tensions avec le couple, mais rejette catégoriquement à travers ses avocats, les accusations de harcèlement. Selon ses défenseurs, les actions en question s’inscriraient davantage dans le cadre d’un échange médiatique agressif, commun dans le milieu du rap, plutôt que dans une véritable démarche de harcèlement. Booba soutient par ailleurs que ses attaques seraient une réponse à des insultes proférées par DemDem à l’encontre de sa fille.
L’avocat du couple Gims qui a déposé la plainte en Aout 2024, David-Olivier Kaminski, soutient néanmoins que Booba est coutumier des faits, mentionnant plusieurs autres affaires où le rappeur aurait été impliqué. Il rappelle notamment le conflit avec Magali Berdah, pour lequel Booba avait déjà été mis en examen pour cyberharcèlement aggravé. Dans ce cas, la plainte pour pratiques commerciales trompeuses qu’il avait déposée contre Berdah avait été classée sans suite, mais les poursuites pour cyberharcèlement, elles, sont toujours en cours.
https://youtu.be/L1kPVduX8Wk?si=9AZdQ2eDtgDE5ahG
Rosy Mireille Nanjip