vendredi, novembre 22, 2024
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PEOPLE : Salaires minables des enseignants, Albertine Bitjaga et Aline Zomo-Bem crient au scandale

Quelques jours seulement après le démarrage de l’année scolaire 2024-2025, la journaliste Albertine Bitjaga et la romancière franco-camerounaise Aline Zomo-Bem, qui ont eu vent de ce que touchaient la plupart des enseignants camerounais cette année encore, sont montées au créneau pour exprimer leur ras-le-bol face à ce qu’elles considèrent comme une maltraitance des maitres de la craie à qui le développement d’un pays doit tout.

Dans moins d’un mois, le Cameroun célébrera avec le reste de la communauté, la Journée mondiale de l’enseignant 2024 sur le thème «  Valoriser les voix des enseignants : vers un nouveau contrat social pour l’éducation. » Un thème qui apprécie le rôle central que jouent les enseignants dans la formation de l’avenir de l’éducation.
Dans le thème, le mot valeur n’est plus à définir. Il sous-entend aussi, meilleures conditions de travail. Mais pour la journaliste Albertine Bitjaga et la romancière Aline Zomo-Bem dont le géniteur est lui aussi journaliste, l’enseignant camerounais est sous-estimé.

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Elles ne sont pas passées par quatre chemins pour cracher leur part de vérité au sujet des salaires de plus en plus minables des seigneurs de la craie.
Sur leurs pages sociales, les deux femmes, qui dénoncent la cherté de la vie et le pouvoir d’achat qui ne suit pas, crient au scandale.

Pour l’écrivaine, « …On ne peut pas inscrire les enfants de la maternelle à 350.000 frs et la maîtresse gagne 50.000 frs CFA… de surcroît c’est pendant 9 mois à peine« . A-t-elle fait savoir.

Une situation qui remet au goût du jour la valeur accordée aux enseignants au Cameroun malgré la série de grève amorcée depuis des années grâce au phénomène « On a trop souffert », en abrégé OTS.

Albertine Bitjaga, l’une des figures des plateaux de débats télévisés du dimanche au Cameroun s’est également exprimée sur cette question : « On ne peut pas inscrire les enfants de la maternelle à 450.000 FCFA et la maîtresse gagne 50.000 FCFA par mois. Non! M. le fondateur ».


Une sortie qui n’a pas laissé indifférents ses followers qui n’ont pas fait que déplorer cette situation, mais ont également proposé des solutions parmi lesquelles, une convention collective pour les enseignants, en l’occurrence du privé, pour que cesse cette clochardisation de ceux qui font des enfants d’aujourd’hui, les adultes de demain.

Serge Bonny

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