Le chanteur franco-camerounais Tayc, adulé pour son style musical baptisé « Afrolove », a offert des prestations mémorables dans l’hexagone les 30 novembre et 1er décembre 2024. Si son public a salué des concerts spectaculaires, certains passages jugés provocateurs ont suscité un tollé, amplifié par une critique cinglante du rappeur Booba sur les réseaux sociaux.
Le Duc de Bourgogne, connu pour son franc-parler et ses confrontations répétées avec d’autres personnalités publiques, n’a pas mâché ses mots sur les concerts de Tayc le weekend dernier. Partageant un extrait du concert, il a lâché sur son compte X : « Fais le malin enfant de Satan ». Une attaque frontale qui a relancé leur rivalité, déjà alimentée par des tensions passées. Tayc, fidèle à son calme légendaire, a répondu avec sarcasme : « Tu aurais dû venir dans la loge après le spectacle, on aurait pu prendre un selfie, grand frère ».
Sur les réseaux sociaux, les réactions n’ont pas tardé et sont tranchées. Les défenseurs de Tayc louent son originalité et son audace : « Tayc est un artiste complet qui sait surprendre. Pourquoi vouloir le censurer ? Si vous n’aimez pas, passez votre chemin » ; « Il a redéfini la scène avec une performance maîtrisée et sensuelle. Ce n’est pas de la provocation, c’est de l’art », peut-on lire dans les commentaires.
Les détracteurs en revanche, se montrent plus critiques, appuyant les propos de Booba : « Il y a une ligne à ne pas franchir, même dans l’art. Ces chorégraphies ne sont pas adaptées, même pour un public averti », « Tayc confond provocation et talent. La musique devrait primer sur les effets de scène suggestifs », « Booba a raison. Ce spectacle s’apparente plus à un show érotique qu’à un concert » https://www.tiktok.com/@li__sy/video/7443215315099602209
Certains observateurs de la scène musicale estiment que Tayc, en misant sur une esthétique audacieuse, cherche à briser les codes et attirer un public global. D’autres y voient une stratégie risquée qui pourrait nuire à sa réputation, après les scandales qu’il a provoqués en Cote d’Ivoire, au Canada, et récemment aux États-Unis contre le drapeau burkinabé.
Tayc lui, continue de repousser les limites de ses prestations, à coup de polémiques. https://vm.tiktok.com/ZMk17XU4J/
Rosy Mireille NANJIP