L’engouement populaire qu’a suscité leur qualification pour les J.0 de Paris 2024 était des plus passionnants. Malheureusement, les athlèles camerounais ont tous fait la réverence face à l’excellence sportive de leur adversaires, toutes disciplines confondues.
Un constat d’échec qui requièrt une analyse froide et sans complaisance de ceux qui défendaient le vert-rouge-jaune à Paris.
Le rêve n’a pas duré longtemps
L’élimination d’Emmanuel Eseme à l’étape des demi-finales du 100m en Athlétisme a sonné le glas d’un espoir éphémère de médailles qui ne tenait que sur le talent et les antécédents du recordman du 100m au Cameroun récemment.
En effet, malgré le tintamarre qui a accompagné la qualification de nos athlètes, le décalage de niveau avec les autres athlètes présents à ces jeux était beaucoup trop important pour espérer un sort différent.
Cette débâcle doit pouvoir interpeller les consciences quelques peu dispersés des dirigeants du sport dans notre pays qui portent malheureusement plus d’intérêts sur le foot.
Le Minsep doit tirer les leçons
Bien loin du dilatoire qu’il a tenté d’imposer devant le pessimisme né du maigre nombre de représentants camerounais aux jeux et de leurs chances de victoire, le ministre des sports et de l’éducation physique doit trouver dans cet échec la nécessité d’apporter des solutions efficientes aux difficultés auxquelles font face les autres sportifs dans le pays de Françoise Mbango.
Abscence de bourses, financement exécrable, l’absence de volonté politique et la récupération permanente de quelques exploits individuels ne peut plus se soustraire à l’évidence d’une mise en place efficace d’un plan basé sur la détection et la préparation en amont jusqu’aux victoires finales.
Le Cameroun ne peut plus se lire sportivement qu’à travers les péripéties des Lions Indomptables. Cette vision éphémère a visiblement atteint son plafond de verre.
Georges Mbimbe