Le pasteur Marcello Tunasi s’est encore mis à dos l’opinion publique. Lors d’un récent sermon dans son église « La Compassion », il a lancé un avertissement aux épouses ayant, selon lui, pris trop de poids après le mariage. Sa déclaration, jugée par certains comme un rappel au respect des devoirs conjugaux et par d’autres comme un affront humiliant, a divisé l’opinion et ravivé le débat sur la pression sociale autour de l’apparence physique des femmes.
Dans un ton qui se voulait direct, le pasteur congolais a exprimé son avis sur ce qu’il considère comme un laisser-aller volontaire de certaines femmes après le mariage : « En une année, ma sœur, tu passes de 60 à 100 kilos… Il t’a épousée pour être à ses côtés, mais là, c’est toi qui le portes », a-t-il lancé, déclenchant des rires parmi les fidèles présents. https://www.facebook.com/share/r/K6EvhJYtnK8cy3m3/
Marcelo Tunasi a poursuivi en indiquant que, selon lui, ce phénomène pouvait affecter l’amour qui a lié le couple à ses débuts, ce qu’il a appelé le « premier amour« . Il a souligné qu’il est de la responsabilité des épouses de maintenir leur apparence après le mariage, dans l’intérêt de la relation conjugale.
Ces propos ont rapidement été relayés et provoqué de vives réactions contrastées. D’un côté, certains ont soutenu le point de vue du pasteur, affirmant que l’entretien de l’apparence physique dans le cadre du mariage pouvait contribuer à préserver l’harmonie au sein du couple.
Une autre partie de l’opinion publique a cependant vivement critiqué cette prise de position, la jugeant comme une forme de pression supplémentaire exercée sur les femmes. Ceux-ci estiment que le discours du pasteur pourrait encourager des démarches extrêmes, telles que le recours à des chirurgies esthétiques, notamment le non moins risqué Brazilian Butt Lift (BBL), pour répondre à des standards esthétiques spécifiques. Ils voient dans cette injonction un risque de faire naître chez certaines femmes des insécurités et la mort de l’estime de soi quant à leur apparence physique, les poussant à s’éloigner de leur naturel.
Après avoir déclaré i y a quelques semaines que sa défunte épouse n’était pas son Dieu et qu’il avait le droit de refaire, à seulement un mois de veuvage, le pasteur Marcello Tunasi a réussi à s’attirer d’autres foudres des défenseurs de la beauté au naturel.
Rosy Mireille Nanjip