Comme tout le monde, Denzel Washington, figure emblématique du cinéma américain, à aussi ses « cadavres dans le placard ».
Alors que monsieur Washington s’apprête à célébrer ses 70 ans le 28 décembre prochain, l’opinion publique a appris que la célébrité américaine a eu des moments de débauche dans sa vie. L’acteur oscarisé, connu pour ses rôles dans « Malcolm X », « Training Day » ou encore « American Gangster », a récemment partagé un témoignage sur son passé marqué par une dépendance à l’alcool et des habitudes de vie autodestructrices.
À une époque où son talent brillait sur les écrans, Denzel Washington menait une bataille intérieure bien loin des projecteurs. Dans un entretien accordé au magazine américain « Esquire » il y a quelques jours, Denzel a décrit une relation insidieuse avec l’alcool, particulièrement le vin, qui avait d’abord été un plaisir raffiné avant de devenir une addiction pernicieuse: « Le vin est très délicat. C’est très lent[…] J’avais cette idée idéale de dégustation de vins et de tout le reste, c’est ce que c’était au début. Je buvais ce qu’il y avait de mieux », a-t-il confié au magazine.
Cette passion pour le bon vin s’est transformée en une dépendance difficile à contrôler, alimentée par une cave à vin bien fournie et des habitudes régulières d’achat au célèbre magasin Gil Turner’s Fine Wines & Spirits de Sunset Boulevard à Hollywood: « J’ai appris à boire le meilleur[…]Le vin, c’était mon truc, et je buvais des bouteilles à 4 000 dollars », a-t-il raconté.
Son quotidien était rythmé par une routine où deux bouteilles par jour étaient la norme, un mode de vie qu’il décrit aujourd’hui comme « malsain » et ayant causé des dommages importants à son corps.
Malgré cette dépendance, l’acteur affirme avoir toujours préservé ses engagements professionnels : « Je n’ai jamais bu pendant que je travaillais ou que je me préparais. Je me sevrais et je retournais au travail », a-t-il expliqué. Cette alternance stricte entre tournages et périodes de consommation lui a permis de maintenir une carrière irréprochable, sans que son addiction n’affecte directement ses performances. Mais à quel prix ?
Le tournant décisif est survenu en 2014, après des vacances excessives à bord d’un yacht, marquées par la consommation d’alcool et de drogues. Ce moment d’excès fut un électrochoc pour l’acteur. De retour sur la terre ferme, Denzel a pris la décision de se rendre dans un centre de désintoxication en Californie. Pendant deux semaines, entouré de spécialistes, il a réappris à prendre soin de lui, guidé par un nutritionniste, un coach sportif et un cuisinier, informent les médias locaux.
Cette période a été le point de départ d’une transformation tant physique que mentale. À l’issue de cette cure, Denzel Washington a entamé un chemin vers la sobriété, qu’il n’a plus quitté depuis.
Dix ans après cette renaissance, l’acteur se projette dans ce qu’il appelle « le dernier chapitre de son histoire« . Il s’inspire notamment de la longévité de sa mère, qui a vécu jusqu’à 97 ans, pour guider ses choix de vie: « Si j’ai encore trente ans à vivre, qu’est-ce que je veux faire ? Je fais de mon mieux », a-t-il affirmé au magazine.
Pour Denzel Washington, ces années de sobriété sont synonymes d’épanouissement personnel: « Les choses s’ouvrent et c’est bon », s’est-il réjouit, déterminé à laisser derrière lui ses démons pour se consacrer à ce qui compte vraiment : sa famille, son art, et une existence en harmonie avec lui-même.
Rosy Mireille Nanjip