Pour sa première finale à Wimbledon, le Croate Marin Cilic, 6e mondial, affronte ce dimanche 16 juillet, l’immense Roger Federer. Découverte de l’un des plus méconnus membres du top 10.

Vainqueur déjà face a Federer en demi-finale de l’US Open 2014, c’est contre le japonais Nishikori qu’il remporte la finale. Dès lors, Cilic à un potentiel indéniable reconnu par tout le circuit.

En 2014,
Marin Cilic est devenu l’un des trois joueurs avec Juan Martin Del Potro en 2009 et Stanislas Wawrinka à trois reprises, (en 2014, 2015 et 2016) à contrarier l’hégémonie du « Big Four ». Roger Federer, Rafael Nadal, Novak Djokovic et Andy Murray raflant quasiment tous les titres du Grand Chelem depuis 2005. À New York, le grand Croate (1,98 m) avait fait sensation en éliminant Roger Federer en demi-finales. S‘il s’est incliné à six reprises en sept matches face à Federer – dont une fois à Wimbledon en cinq sets après avoir eu trois balles de match.

Suspendu pour dopage en 2013, à Wimbledon face au Français Kenny De Schepper, Marin Cilic annonce son forfait. Raison officielle : une blessure au genou. La vérité est ailleurs… Fin avril 2013, lors du tournoi de Munich, Cilic avait été en fait contrôlé positif à la nicéthamide, un stimulant cardiovasculaire inclus dans la liste des substances interdites par le Code mondial antidopage. Il a alors été condamné à neuf mois de suspension rétroactive du 1er mai au 31 janvier 2014. Sa peine sera finalement ramenée à quatre mois par le Tribunal arbitral du sport. Pour sa défense, le Croate avait expliqué avoir consommé des tablettes de glucose. Le tout sans savoir qu’elle contenait de la nicéthamide.

Surnommé « Chila » par ses amis, en Bosnie-Herzégovine, Marin Cilic a remporté Roland-Garros… Chez les Juniors en 2005. Dur et herbe restent toutefois les surfaces de prédilection de ce gros serveur au jeu agressif. Avant son quart de finale perdu cette année contre Stan WawrinkaCilic n’avait jamais dépassé les huitièmes de finale à Paris (2009 et 2010), alors qu’il a atteint les demi-finales à l’Open d’Australie (2010). Outre son sacre à l’US Open 2014, suivi d’une demi-finale en 2015, il a atteint à trois reprises les quarts à Wimbledon (de 2014 à 2016), avant d’accéder à sa première finale cette année à Church Road,c’est aussi un signal fort qu’il envoie au circuit!

 

Chez les dames, samedi 15 juillet devait sacrer une belle championne. Jugez plutôt : d’un côté, il y avait l’inoxydable Venus Williams, 37 ans, cinq fois titrée ici. De l’autre, il y avait Garbine Muguruza, impressionnante dans cette quinzaine où elle n’avait pas cédé un set jusqu’à ce grand rendez-vous. Et c’est du côté de la jeune Espagnole de 23 ans que cette finale a basculé, encore en deux sets (7-5, 6-0).

L’Espagnol remporte le célèbre tournoi britannique deux ans après avoir perdu en finale contre Serena Williams.

 

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