Au moment où la planète sport bascule dans l’année 2025, votre magazine Laura Dave Média revisite les temps forts qui ont marqué le sport camerounais l’année écoulée. Des exploits de Francis Ngannou et de l’équipe nationale de football aux surprises de Cédric Doumbè, en passant par les déceptions et les déboires des sélections de handball, 2024 aura été riche en enseignements.
Francis Ngannou, une transition réussie de l’UFC à la PFL
Partie de l’UFC avec un titre de champion en 2023, Francis Ngannou était fort attendu dans l’octogone pour son premier combat de 2024 en PFL. Après un léger crochet dans la boxe anglaise, ponctuée par 2 combats légendaires, le « Predator » a de nouveau donné du plaisir aux Camerounais en triomphant du Brésilien Renan Ferreira au mois d’octobre 2024 pour sa grande première. 3 min 24 s ont suffi à Francis Ngannou pour envoyer son adversaire au tapis et marquer de son empreinte cette année 2024 dans l’univers des combats.
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Cédric Doumbè, l’étoile montante de la MMA
Il avait crevé l’écran en 2023 suite à une retentissante victoire en MMA devant Zebo. Les Camerounais découvraient alors fièrement une pépite des arts martiaux, née à Douala au quartier Deido. C’est dans ce contexte d’admiration que Cédric Doumbè va tenir en haleine le public camerounais lors de son combat le 7 mars 2024 contre Baki. Malheureusement, les fruits ne tiendront pas la promesse des fleurs. Doumbè va être contraint d’abandonner à cause d’une écharde qui a pénétré un orteil du pied gauche, l’empêchant de poursuivre le combat. Une défaite qu’il va rapidement oublier car le 17 mai 2024, « The Best » va se venger en défonçant l’américain Jaleel Willis à Paris.
Omnisports: une année 2024 marqué par des histoires de primes et des conflits à la tête des fédérations de boxe et de volley-ball.
Malgré l’organisation régulière du championnat de handball, cette année 2024 aura laissé des traces dans la relation entre les dirigeants et les joueurs des sélections nationales. La crise de confiance a pour origine la mauvaise gestion des primes allouées aux joueurs. En effet, malgré un bilan encourageant de nos équipes nationales dans certaines compétitions, plusieurs d’entre-elles ont souffert du manque de moyens financiers. C’est le cas de l’équipe nationale masculine qui a participé au dernier Championnat d’Afrique en tout début d’année, mais dont certains joueurs n’ont toujours pas perçu les primes. Par ailleurs chez les dames, elles ont pris part au Championnat d’Afrique en RDC et n’ont malheureusement pas eux la totalité de leurs primes.
En volley-ball l’année 2024 s’est achevée comme elle avait démarré avec deux présidents pour deux fédérations. Si Bello Bourdanne, soutenu par le ministère des Sports a souvent géré des dossiers liés au fonctionnement des sélections nationales, son rival Serge Abouem a quant-à lui souvent obtenu les lignes budgétaires en qualité de président de la Fédération camerounaise de volley-ball pour procéder au paiement des primes. Une situation rocambolesque qui pourrait se répéter en 2025.
En boxe, une élection a finalement eu lieu à la fédération dans l’optique de sortir le noble art de sa léthargie. Seulement, le ministère des sports et de l’éducation physique a de nouveau mis le pied sur le frein, arguant que le processus électoral ayant abouti à l’élection de Pierre Binyom comme président, n’était pas régulier. Une position critiqué par l’Association des anciens boxeurs qui y voit une nouvelle volonté du ministère de tirer son épingle du jeu.
En football, les sélections nationales en crise de résultats tandis-que le football local se développe
L’année 2024 a été loin d’être réjouissante pour nos équipes nationales de football. Si les Lions Indomptables ont réussi à se qualifier pour la CAN 2026 dans un climat délétère, nourri par un conflit Minsep-Fecafoot, né au lendemain d’un parcours mitigé à la CAN en Côte d’Ivoire, les autres équipes inférieures ont pratiquement toutes échoué dans l’atteinte des objectifs dans les autres tournois. En attendant un changement de paradigme en 2025, le championnat professionnel de première division est, lui, passé de 24 équipes à 16. De quoi espérer plus de ressources pour les équipes qui ont dû patienter 8 mois pour jouer.
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Georges Mbimbè