L’équipe nationale masculine de volley-ball du Cameroun a perdu son match de classement mercredi dernier au championnat d’Afrique de Volley-ball.
Une contre performance de plus qui pousse Laura Dave Média à s’intéresser sur le climat tendu qui règne actuellement dans le Volley-ball camerounais.

Le terrain victime des batailles des bureaux

Après l’élimination de l’équipe nationale féminine de Volley-ball du Cameroun en demi-finale du championnat d’Afrique des Nations qui s’est tenue récemment à Yaoundé, c’est autour de l’équipe masculine de rendre une copie prématurée,en perdant une ultime chance de se qualifier au prochain championnat du monde de Volley-ball après sa défaite mercredi dernier en match de classement contre la Libye.
Plongée dans une situation de crise depuis de longs mois, la fédération camerounaise de volley-ball a du mal à apporter la sérénité nécessaire aux sélections pour renouer avec les victoires pourtant récentes.

la Fecavolley toujours engluée dans les querelles

Alors qu’elle faisait figure de modèle en matière de gestion et de résultat il y a encore peu, la fédération camerounaise de volley-ball est sûrement entrain de vivre l’une des plus grandes crises de son histoire.
Deux hommes revendiquent la présidence de cette fédération; Bello Bourdanne soutenu par le Ministre de tutelle et Serge Abouem président sortant nanti de quelques décisions de justice en sa faveur. Une bataille sans merci qui malheureusement ne laisse transparaître aucune option de sortie de crise .


Serge Abouem a récemment rejeté une convocation du comité national olympique et sportif du Cameroun ; il fustige en outre , le refus d’application dune décision de justice en sa faveur par ce même comité dans ce bicephalisme qu’il juge entretenu par le Ministre de tutelle au dépourvu des textes de la fédération.
Bello Bourdanne égraine quant à lui un chapelet de griefs.


Il est en indélicatesse avec les filles qui ont pris part au Championnat d’Afrique de Volley-ball à Yaoundé récemment .
Elles réclament des primes qui seront certainement payés par Serge Abouem qui a reçu le courier légal pour satisfaire à leur réclamation de la présidence de la république ; de plus, sa décision de se séparer de Jean René Akono qui a construit les récentes victoires des filles sur le continent passent mal dans le milieu.
Néanmoins, Bello Bourdanne garde avec beaucoup de surprise l’appuie du ministre des sports et de l’éducation physique qui a pris ouvertement position dans ce conflit.

Georges Mbimbe

- Publicité -