Jeudi dernier la septuple championne de la course de l’espoir Sarah Etonguè a été honorée à Douala à travers un monument à sa gloire.
Seulement, force est de constater que très peu de légendes du Sport au Cameroun peuvent se targuer d’avoir ce genre de réalisation.

un manque de reconnaissance pour les sportifs de haut niveau

C’est finalement loin de sa ville natale à Buea que Sarah Etonguè a vu sortir de terre un monument à sa gloire, malgré ses nombreuses victoires lors de la course de l’espoir.
Des victoires qui avaient pourtant fait des heureux au fils des années particulièrement au Sud-ouest .
Une absence de reconnaissance physique dont souffre également d’autres champions camerounais , c’est le cas de Francis Ngannou qui bénéficie pourtant d’une cote de sympathie élevée auprès du public camerounais;
Des footballeurs d’hier comme Roger Milla ,Samuel Eto’o ou ceux d’aujourd’hui tels-que Vincent Aboubakar, Nchout Ajara .
Une situation qui interroge sur les conséquences d’un tel constat.

Une absence de repère

Construire des monuments à la gloire de ces icônes sportives n’a pas uniquement pour objectif de flatter leurs égo, Il est aussi question pour la nouvelle génération d’avoir des modèles de réussite afin de préparer les victoires de demain.
Ce devoir de mémoire devrait donc être une nécessité pour toutes nos institutions ( gouvernement, mairies) car “un peuple sans histoire , est un peuple sans âme”.
Des initiatives isolées de personnes bienveillantes dans nos villes ne devraient pas prendre le dessus sur le devoir d’une nation à revendiquer la mémoire de ses héros.


L’urgence d’une prise de conscience immédiate s’impose au regard du caractère mortel de nos anciennes gloires.

Georges Mbimbe

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