C’est à travers un communiqué rendu public le mardi 13 juin 2023, que Bertrand Magloire Mendouga (le président sortant) a annoncé qu’il ne se représentera plus pour les élections à venir dans cette fédération.
Bertrand Magloire Mendouga entre le chaud et le froid.

Mendouga l’ange

Cette annonce sonne comme une libération dans le milieu de la boxe au Cameroun, car ces dernières années, l’ambiance était devenue délétère entre Mendouga et les membres de l’association des anciens boxeurs du Cameroun très remontés contre lui.
Pourtant, quand il arrive à la tête de la fédération pour la première fois en décembre 2001 suite au décès de Krystel Mangoh, il donne une certaine envergure aux pugilistes : organisation régulière des compétitions sur le plan national, avec des primes pour les méritants ;il facilite l’organisation des tournois tels que la CAN au Cameroun.
Des jeunes talents comme Hassan N’Dam où encore Wilfried Seyi se révèlent sous son magistère.
Seulement, au fil des années et des réélections, il s’essouffle et commence à manquer d’ambition.

La fracture avec les boxeurs

Devenu un président puissant et intouchable,  Bertrand Magloire Mendouga change de cap et installe un climat morose, la communication avec certains pugilistes, phares ne passe plus ; il lui est notamment reproché une mauvaise gestion au niveau de la fédération, l’absence de primes pour les boxeurs qui vont représenter le Cameroun dans des compétitions.
Les plaintes s’entassent au niveau du Minsep(Ministère des sports et de l’éducation physique) à son égard, la crise s’enlise.
 Le récent processus électoral au niveau de la Fédération camerounaise de boxe a probablement été la goutte d’eau de trop, avec un passage en force brisé par la C.C.A( la chambre de conciliation et d’arbitrage) qui a décidé de rejeter sa candidature.


Il va donc désormais se concentrer uniquement à la confédération africaine de Boxe dont il est le président, et permettre qu’une nouvelle page puisse s’écrire à la Fecaboxe sans lui.

GEORGES MBIMBE

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