01 an seulement après son élection à la tête de la confédération africaine de boxe, le camerounais Bertrand Magloire Mendouga sort par la petite porte.
Assis sur un fauteuil éjectable depuis plusieurs mois déjà, c’est finalement le samedi 05 août dernier que l’ex président de la fédération camerounaise de boxe a quitté la présidence de la confédération africaine de Boxe .
Un départ perçu dans le milieu de la Boxe comme une descente aux enfers.

Un vent d’espoir au départ

Arrivé à la tête de la fédération camerounaise de Boxe en 2001, Bertrand Magloire Mendouga a su donner un souffle nouveau à la discipline.
Organisation récurrente des compétitions sur le plan national, des primes régulièrement payées aux pugilistes, il a su en peu de temps donner une envergure à la Boxe camerounaise.
Tout cela lui a permis d’accéder à des postes de responsabilité à l’international , au point de devenir le 16 juillet 2022, le président de la confédération africaine de boxe ; seulement, après avoir atteint l’apogée il a eu du mal à se maintenir au sommet.

La descente aux enfers

Les ennuis de Bertrand Magloire Mendouga démarrent au Cameroun; ce qui faisait sa force au début de sa présidence à la tête de la Fecaboxe a laissé la place à des accusations de primes impayées et des soupçons de détournement ; certains anciens boxeurs mettent sur pied une fronde contre lui à l’instar d’Hassan Ndam, pour l’exfiltrer de l’environnement de la Boxe.
Des fugues de pugilistes camerounais dans les tournois à l’international deviennent une tradition sous son magistère au fil des années.

Une mauvaise presse en somme à laquelle Bertrand Magloire Mendouga va avoir du mal à survivre.
Le samedi 5 août 2023, il va être poussé à la démission de son poste de président de la confédération camerounaise de Boxe en plein championnat d’Afrique de Boxe chez lui au Cameroun.
Une démission qui intervient quelques mois après son départ de la fédération camerounaise de Boxe.
Difficile dans ces conditions ,d’imaginer un retour sur scène. 

GEORGES MBIMBE