Transpercé par la flèche de cupidon l’on ne vois la vie qu’en rose. Le partenaire nous prête l’oreille attentive et est un oasis de bonheur .
Sans que l’on ne s’en rende compte, le conte de fée peut très vite se transformer en cauchemar et l’épaule sur laquelle on s’abritait pour pleurer peut devenir la main qui se lève violemment contre nous. Dans l’idéalisation du partenaire l’on trouve vite des excuses et circonstances atténuantes espérant qu’il changera, certain finissent par s’y habituer au point où cela devient presque normal sous le regard parfois complice ou impuissant de l’entourage.

La violence conjugale est la violence exercée par un des conjoints sur l’autre, au sein d’un couple, s’inscrivant dans un rapport de domination et se distinguant des disputes conjugales entre individus égaux. Bien que de nombreuses personnes ne voient que le côté physique, la violence conjugale peut s’exprimer par des agressions verbales, psychologiques, physiques, sexuelles, des menaces, des pressions, des privations ou des contraintes. Si les hommes sont les bourreaux dans la majeur des cas, il peut arriver qu’ils soient aussi victimes. Des victimes qui subissent des dommages psychologiques, physiques, un isolement social, pire même, la mort. Le cas récent de la chantre Nigeria OSINACHI NWACHUKWU décédée le 08 avril dernier suite à une violence conjugale défraie les réseaux sociaux ,mais est loin d’être un cas isolé.

Pourtant les victimes ont plusieurs recours pour s’en sortir.
Afin de briser l’isolement, pour prendre connaissance de vos droits, il est indispensable de parler d’une situation de violence entre partenaires. Vous pouvez vous confier à des personnes de confiance de votre entourage (famille, amis, etc.).

Partir ne semble pas toujours possible, que ce soit pour des raisons financières, la présence d’enfants, Si vous décidez de rester, n’oubliez pas que le risque d’une nouvelle confrontation existe toujours. Votre vie peut en dépendre.

La violence conjugale ne devrait être un sujet tabou mais une cause pour laquelle la société toute entière devrait se mobiliser.

ÉTIENNE EBOUDAP