Greenpeace Afrique vient de produire une vidéo d’une durée de quatre minutes qui expose l’intox mise en avant par Camvert dans son projet de plantation de palmiers à huile à Campo et Niete dans la région du Sud Cameroun. Cette production dans un style comique met en avant la pauvreté des arguments utilisés par Camvert pour soutenir son projet écocide.
CAMVERT est une société de l’entrepreneur camerounais Aboubakar Al-Fath, qui projette de raser 60.000 hectares de forêt pour planter des palmiers à huile. Elle a commencé ses travaux en toute illégalité, sans l’attribution d’une concession par décret présidentiel. Elle a inondé les médias de ses efforts pour enjoliver le projet. Greenpeace Afrique à son tour publie une vidéo »Camverité », qui présente la cruelle vérité : un ensemble d’éléments dont la société n’ose pas en parler, au risque de voir ses intérêts économiques menacés.
Ladite vidéo répond à trois mensonges de Camvert : elle montre en réalité que ce genre de projet n’apporte pas de développement socio-économique et ne saurait le faire, il ne sauvegarde pas la nature mais le détruit, il n’est pas une expression de ferveur patriotique mais »de la politique du ventre ». Prenant le public pour des ignorants, Camvert déclare sans rire que des palmeraies sont des forêts comme les autres puisque…les plantes font de la photosynthèse. Dans la vraie vie, les palmeraies sont tout simplement des herbes géantes, gourmandes en eau et qui nécessitent des pesticides hautement toxiques pour leur entretien. Au niveau biodiversité, les plantations sont de véritables déserts.
Camvert promet de transformer la vie des populations riveraines en créant des emplois; pourtant, des entreprises comme SudCam, Hevecam, Socapalm…etc ont toutes fait de belles promesses par le passé mais, les populations impactées par ces projets demeurent dans le désarroi, le dénuement et dans des conditions de vie pitoyables.
Camverité a été produite dans un ton comique et simple pour mettre facilement en lumière le côté sombre du projet Camvert que l’entreprise et son mystérieux propriétaire n’osent pas rendre public.
Intégralité de la vidéo réalisée par Greenpeace