La perle du mbolé a fait l’objet d’un reportage très compromettant sur sa personne et sa carrière ce 11 mai au Journal du soir de Canal 2 International. Des internautes se disent très inquiets!
A peine 2 ans de carrière, le jeune ESSINDI Roger alias Happy d’Efoulan, 22 ans , est déjà pris au piège de la gloire. Au micro de notre confrère Arnaud Nguefack, la star du mbolé a confiée subir des sévices corporelles de la part de son producteur :
« il m’a tapé une, deux, trois, quatre fois. La dernière fois j’ai décidé de ne plus travailler avec lui. Il m’a kidnappé pour son village et là-bas il m’a tapé 25 coups », argue l’artiste.
Ce que bat en brèche Serge Nkodo, son producteur. Il révèle en l’état que son poulain ne respecte pas les clauses de leur contrat, est un addict à la drogue; plus loin encore, il accuse ce dernier d’être un homosexuel :
« je ne l’ai jamais bastonné, ni séquestré, il n’y a jamais eu d’harcèlement. Je ne parle pas avec lui. Ces accusations sont un coup monté, je porterai plainte à ces personnes. Tout le monde sait que c’est un drogué. Il est temps que les rumeurs sur sa têtutesse, son homosexualité soient claires », déclare t-il.
Sur la toile, les avis sont mitigés. Pour certains , Happy d’Efoulan subirait le karma de sa mauvaise séparation d’avec ses frères du groupe Kankan Boys, ces derniers qui lui ont d’ailleurs signifié leur soutien.
« Tu es victime de ton karma, les Kankan Boys t’appellent », lit-on sur quelques commentaires.
Pour d’autres, le mal est très profond, il faut sauver la star de son producteur qu’ils qualifient de « malhonnête » et de « manipulateur », mais aussi de la drogue qui le détruit à petit feu.




L’affaire étant pendante devant les juridictions compétentes , l’un des plus aguerris de la sphère culturelle camerounaise à l’instar de Willy MBA a donné son verdict :
« Il faut sauver Happy, cette histoire n’est pas simple », clame t-il.
« J’apprends que Happy aurait signé un contrat de production de 500.000fcfa sur 5 ans… Il est important pour nous de rappeler que les artistes sont des êtres humains avec des émotions et des besoins. Nous devons les traiter avec compassion et respect, et les aider à surmonter leurs difficultés pour qu’ils puissent continuer à créer leur art et à inspirer le monde », écrit Willy MBA en soutien à l’artiste.
Pour l’heure, la toile espère une mobilisation fulgurante de sa famille et de ses collègues pour le rachat de ce jeune talent qui a fièrement porté haut le rythme local camerounais Mbolé, alors que beaucoup de ses confrères ont opté pour une pâle copie du style naija.
Ève-Pérec N. BEHALAL.