Dans le paysage musical africain, une voix émerge avec force et conviction. Sanzy Viany, la camerounaise, virtuose du chant afro-jazz marque une nouvelle fois son engagement à travers son dernier single, « Mon Corps n’est pas un Tambour ». Avec ce nouvel opus, elle n’offre pas seulement une œuvre musicale, mais une prise de position forte contre les violences faites aux femmes, un sujet qui résonne profondément à travers le monde.
Sanzy Viany, avocate des femmes battues
Son titre, « Mon Corps n’est pas un Tambour », est un cri du cœur, un appel à la prise de conscience collective face aux sévices corporels subis par les femmes. À travers des paroles poignantes et une mélodie captivante, elle nous plonge dans l’univers de celles qui souffrent, en silence. Cette chanson se veut être bien plus qu’un simple divertissement musical. C’est un témoignage, une protestation, une promesse d’action.
L’artiste ne se contente pas de livrer un message à travers ses paroles ; elle accompagne sa musique d’une vidéo officielle percutante. Cette dernière renforce le propos de la chanson en mettant en scène des histoires poignantes et des images évocatrices sur la place et l’avenir de la femme dans les sociétés africaines. Elle ne cherche pas seulement à émouvoir, mais à susciter une réaction, à inciter à l’action.
« Mon Corps n’est pas un Tambour » est un hymne à l’égalité et au respect des droits des femmes. Sanzy Viany, à travers cette œuvre, s’impose comme une artiste engagée, une voix qui compte dans le combat pour un monde plus juste et plus équitable. Son talent musical s’allie à sa détermination à faire bouger les lignes, à éveiller les consciences, et c’est là toute la force de son art.
Rappelons que Sanzy viany, de son vrai nom Sandrine Dzinguene a été deux fois finaliste du prix découvertes RFI en 2010 et 2015. La célébrité camerounaise compte à son actif trois albums solo à savoir « Akouma » sortie en 2009, « Ossu » en 2014 et « Ngaaga Yama » en 2020.
Rosy Mireille Nanjip