Invité de l’émission C’comment sur les antennes de la télévision toujours plus proches de vous, Canal 2 international, l’actrice et productrice de cinéma Cynthia Elisabeth Ngono présente à ce grand rendez-vous de la télé, en a profité pour parler de ses projets cinématographiques avenirs. D’abord sa série Indigo, qui s’annonce très prometteuse et ensuite la création d’une école de cinéma.
Dans ses propos, l’une des scénariste de la série culte Madame Monsieur a affirmé ne vivre exclusivement que du cinéma.
« Je ne fais que du cinéma depuis 10 ! Et ça paie.
Aujourd’hui j’ai ma société de production avec mon conjoint… C’est le cinéma qui fait qu’on gère notre famille, c’est le cinéma qui fait qu’on paie les employés… » a-t-elle déclaré à la team de Joyce Fotso.
Ses propos très vite répandus sur la toile ont été renchéris par quelques-uns de ses confrères Cinéastes à l’ exemple de Nikechuè, « C’est normal en matière cinéma elle a plusieurs casquettes. Donc c’est fort probable qu’elle vive entièrement du cinéma. »
D’autres par contre réfutent cette idée et dans leur dires, tout porte à croire que l’univers du cinéma camerounais est très loin de nourrir son homme.
L’ actrice Bijoux qui a fait ses débuts dans le cinéma auprès de Big Mop pour la série Ennemis Intimes, s’est d’ailleurs questionnée sur cette sortie en disant « Ton cinéma là, c’est de quel côté Mamy? ».
elle est rejoint par le producteur et réalisateur Camerounais Scandy Décimal de son vrai nom Romeo Mbanga « Le cinéma ne paie pas encore au Cameroun, elle ne peut pas faire de son cas une généralité. Si sur 100 mille cinéastes il y en a que 500 qui en vivent, on ne peut pas affirmer que ça nourrit son homme. »
L’influenceuse web et Comédienne Aicha Kamoise quant-à elle soutient que le 7eme art camerounais ne saurait faire vivre un acteur et que ceux à qui ce métier sourit pour le moment ne sont que les producteurs :
« Je redis encore le cinéma camerounais ne paie pas. Les seules personnes qui arrivent à s’en sortir sont les producteurs.
D’autres actrices sont obligées de donner la LASS pour avoir les rôles et se balader dans les rues avec les CD et pouvoir vendre. »
Des propos qui tendent à mettre dans le doute les affirmations de la patronne de Temporel Studio.
Serge Bonny
