l’effervescence depuis son passage à la réputée émission L’ARÈNE sur les antennes de Canal 2 le dimanche 16 Octobre dernier.
Au cours de son entretien de 1h30 minutes placé sur la thématique principale : “CINÉMA CAMEROUNAIS CHERCHE BONNE BOBINE”, l’écrivain, cinéaste et Promoteur du Festival Écrans Noirs dont la 26e édition a rendu sa copie il y a quelques jours a, été appelé à s’exprimer sur le travail qu’abattent quelques jeunes acteurs majeurs du cinéma et de la télévision :

- Joséphine Ndagnou: “a fait un film qui a été assez remarqué (Paris À Tous Prix). C’était un bon télé film”.

La démarcation entre film et un téléfilm est:
“Un film a un projet, une ambition, une démarche, il a une manière de raconter, on n’embarque pas le spectateur dans une histoire qui le tient en haleine pour avancer . Il y a une manière de filmer.
La manière de filmer de Joséphine qui était une belle manière n’était pas celle d’un film. C’est vrai que quelque part cela a atteint son objectif puisque il a eu un succès public. Mais il faut faire la différence entre la série, le cinéma, et les démembrements avec le numérique”, a précisé l’invité de Rodrigue Tongue.

- Thierry Ntamack (Blanc D’ Eyenga…) : est dans le téléfilm.
- Ebenezer Képombia (Madame… Monsieur…) et Jean de dieu Tchegnebe (Le Général Samba…) : font dans des séries et l’audiovisuel.
Ceux qui font les téléfilms et séries disent que je fais du cinéma. Ce ne sont pas des sous-genres, mais des genres honnêtes. Il faudrait que les gens savent qui font les téléfilms, les séries, les Web séries. Mais qu’il y a de l’art dans le cinéma qui n’est pas le même dans le téléfilm. Ça révèle des comédiens.
- Franck Thierry Léa Malle (L’ACCORD…) , Narcisse Wandji (Bendskins…) : font dans le cinéma.
Il va ajouter :
“Quand je vois des gens dire, j’ai révolutionné le cinéma alors qu’il n’a même pas fait un film, je me pose des questions. (…) Il y a le cinéma et il y a l’audiovisuel. Quand on a joué dans une série on est pas acteur de cinéma, on est acteur de série. (…) Les deux sont importants mais il y a des spécialisations.”
Des propos qui n’ont pas du tout été appréciés par l’acteur, réalisateur et producteur Ebenezer Képombia qui a chaudement réagit en ces termes :
“Il n’a pas tort, nous sommes dans l’audiovisuel et on fait parler du Cameroun ici et ailleurs, eux ils sont dans le cinéma et rien ne bouge depuis des lustres ”, a lâché mitoumba qui, va être rejoint en commentaire par plusieurs autres acteurs:

- Blaise Ntedju : vraiment ! (en pleures)
- Sandrine Ngueffo : Rien ne bouge au point où les cinéastes manquent des chambres pour se loger dans le festival, ont-ils décriés.

Tous des maillons importants du 7e art, nous osons croire qu’au delà de ces sorties qui tirent à un clash, le cinéma et/ou l’audiovisuel en sortira gagnant.
Eve-pérec N.BEHALAL.