Le chanteur Penda Dallè va être inhumé ce weekend au Cimetière de Ngodi dans la ville de Douala. A quelques heures de cette séparation douloureuse pour la famille artistique et surtout sa famille biologique, son neveu le chanteur Eriko évoque au micro de Laura Dave Média ce qu’il retient de ce personnage de la culture camerounaise.
Depuis les années 80, le titre Bonadibong de Penda Dallè a été et continu d’être fredonné malgré les générations qui passent. L’artiste qui a tiré sa révérence le 26 décembre 2022 des suites d’un Avc à l’âge de 64 ans était une référence et un modèle pour son neveu le chanteur et arrangeur Eriko.
Je garde de très bons souvenirs de lui, c’était un homme très agréable à vivre, qui s’énervait très difficilement a lâché l’auteur du célèbre titre de Makossa Djombos.
Au-delà du caractère sociable et affectif de Penda Dallè, Eriko nous confie avoir tout appris musicalement parlant de celui qui jusqu’ici est son oncle maternel. J’ai appris à faire la musique auprès de lui. Il était un bon chanteur et un très bon guitariste. J’ai beaucoup appris à ces côtes parce que à l’époque je voyais à la maison défilé beaucoup de chanteurs et arrangeurs comme Aubin Sandjo, Jolie Prison, Nono Flavy et Charlotte Dipanda…
Rencontrés à la levée de corps qui a eu lieu ce vendredi à la Garnison de Bonanjo, les autres artistes à l’instar de Beko Sadey, Epe’e des jumeaux Ekoum estiment que le départ de Penda Dallè est une grosse perte pour la musique camerounaise.
Serge Bonny
