Après une absence remarquée de trois longues années, la chanteuse camerounaise Daphné fait un retour en fanfare sur la scène musicale. Dans une session live exclusive très attendue ce 12 septembre 2024, l’artiste a levé le voile sur les véritables raisons de son long hiatus et a annoncé la sortie de son nouveau « bébé » pour ce 27 septembre featuring la star nigériane Teni.
L’une des révélations les plus marquantes de la session live de la quadruple Canal d’or 2019 est la véritable raison de son retrait de la scène.
En effet, depuis son mariage traditionnel en 2020 avec l’homme d’affaires camerounais William Sama, la pépite de la chanson urbaine avait au fil des mois disparu des feux des projecteurs jusqu’à son mariage civil et son installation auprès de son époux aux États-Unis d’Amérique en 2021.
Contrairement à ce que disaient plusieurs langues, Daphné a tenu à préciser durant son live que son époux ne l’avait pas empêché de chanter. Au contraire, il l’a soutenue tout au long de cette période.
La chanteuse a notamment expliqué avoir souhaité prendre du temps pour se consacrer à sa santé et à son nouveau statut d’épouse et de mère. Car pour elle, l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est important.
« J’ai dû prendre soin de ma santé. C’est la première chose qui m’a retenue. Cela a pris du temps aussi, car j’avais des opérations à subir. Après cela, vous savez tous que je me suis mariée, que je suis tombée enceinte et que j’ai eu une bébé. Il me semblait juste que je passe du temps avec ma famille. Prendre le temps de fonder ma famille. Vous vous souvenez tous que j’étais très active, toujours réservée et je voyageais à travers le monde. En fait, j’avais besoin de ralentir un peu pour fonder une famille. Beaucoup d’entre vous ont dit que mon mari m’a empêché de chanter.
C’est vraiment drôle parce que c’est lui qui m’a soutenue jusqu’au bout. Même lorsque j’étais enceinte, j’allais toujours au studio, J’enregistrais, je chantais et j’écrivais aussi. Ce n’était pas facile pour lui qui travaille de me conduire au studio, à une heure de route« , a expliqué l’auteure du titre « Calée« .
C’est finit entre Daphné et Stevens MU
Parmi les autres grandes nouvelles de son « comeback », il y a ce divorce entre elle et sa maison de production.
La meilleure artiste féminine d’Afrique centrale 2016 a confirmé sa séparation d’avec son ancien label, Steven Music Entertainment après dix ans de collaboration.
Sans entrer dans les détails, l’artiste a expliqué avoir choisi l’indépendance pour poursuivre sa carrière musicale.
D’ailleurs, la rédaction de Laura Dave Média a pu constater la suppression de toutes les chansons solo de Daphné sur le compte YouTube Stevens Music Entertainment.
Cependant, Daphne, a déjà republié la majorité de ses clips sur sa propre chaîne YouTube.
https://www.youtube.com/watch?v=ahLSrTEtDR8Please
Pour la petite histoire, Daphné démarre professionnellement sa carrière musicale en 2014 lorsqu’elle signe chez Steven Music Entertainment. Elle sort cette même année son premier single » Rastafari« .
Elle se fait connaître en 2017 avec son tube « Calée » qui a récolté des millions de vues sur la chaîne YouTube de Steven’s Music. La chanson compte désormais 360.000 vues sur la nouvelle chaîne YouTube de Daphné au moment où nous rédigions cet article.
Un nouveau départ en indépendance
Pour marquer ce nouveau chapitre de sa carrière, Daphné a annoncé la sortie de son nouveau single baptisé « HAPPY » en collaboration avec l’artiste nigériane Teni, l’une des plus en vogue actuellement dans son pays.
Ce titre, écrit par l’artiste camerounaise Asaba avec la participation du rappeur Ko-c et de son poulain Tshibambi, sera disponible ce 27 septembre 2024.
Malgré son retour et son statut « princesse de l’afropop au Cameroun« , Daphné a clairement confirmé qu’elle ne revenait pas pour prendre la place de qui que ce soit mais pour créer son propre espace.
Son retour effectif en musique ce 27 septembre augure de belles surprises dans l’avenir et surtout des collaborations avec ses confrères camerounais à qui elle a tiré un chapeau bas pour avoir continué à faire vibrer la musique urbaine camerounaise en son absence.
Ève-Pérec N.BEHALAL