La victoire de prestige contre le BRÉSIL avant de dire au revoir au mondial, fait écho au titre de notre récent article « se qualifier, où se faire plaisir »; VINCENT ABOUBAKAR et ses coéquipiers n’ont pas pu se qualifier certes, mais ils ont réussi à se faire plaisir.
Une victoire sur laquelle il va falloir bâtir
Dans le football, gagner a ceci de particulier qu’il permet d’entrevoir la suite avec beaucoup plus d’optimisme.
Par conséquent, cette victoire doit permettre à l’instance dirigeante de notre football de consolider les acquis (EPASSY, WOOH, EBOSSE et autres), mais également de bonifier l’équipe, avec des décisions fortes qui peuvent créer un électrochoc, puisque malgré la victoire, on est tout de même éliminé ; preuve que tout n’aura pas été bon.
Une victoire qui ne masque pas tout
Ce match, remporté devant le BRÉSIL montre qu’il y avait de la place pour aller chercher une qualification, cependant les choix des hommes sur le premier (contre la SUISSE) et le deuxième match (contre la SERBIE), montre à la lumière du résultat final que le Staff technique a manqué d’inspiration ; il faudra peut-être en tirer les conclusions.
Sur le plan du management de notre équipe, nul ne sait jusqu’ici à quel point l’affaire ANDRÉ ONANA va laisser des traces.
Il y a donc au-delà de cette belle victoire face au BRÉSIL un chantier qui nous attend.
Si l’objectif c’est d’aller loin à la prochaine CAN en CÔTE D’IVOIRE, il va falloir faire une analyse froide des bons et des mauvais points de notre coupe du monde.
GEORGES MBIMBE