Freddy George:
On ne falsifie pas l’ADN, la seule et vraie preuve de ses origines…
Dites au néo-gaullois Nicolas de Gaulle Bâton (puisque Batum ça fait très africain et donc pas beau dutout) que l’Afrique n’a besoin ni de son passeport français ni de ses victoires et titres de nationalité française. Par contre la vérité que nul ne saurait nier est qu’il existe aujourd’hui grâce au sang africain. Petit frère l’ADN ne se falsifie pas!
L’Afrique c’est comme ce délicieux plat sur lequel on peut cracher quand on a le ventre plein mais que l’on cherche quand on a faim…
Ils sont nombreux comme toi à avoir fait de grandes déclarations d’Amour à la belle France, mais qui plutard leur a brisé le coeur en les traitant de «franco-quelque chose» (allez-y chercher ce quelque chose là en Afrique) ou lorsqu’elle était de bonne humeur français d’origine «quelque part» (là encore le quelque part c’est bien en Afrique). Et comme d’habitude lorsque cela arrive l’Afrique, cette mère qui ne renie jamais ses enfants est là pour accueillir à bras ouverts et avec beaucoup d’amour ces victimes d’un amour à sens unique…
Et comme on dit au pays de Yannick Noah, ce grand champion de France qui n’a jamais rejeté le Cameroun ni envoyer les africains «se faire foutre», l’avion ne peut jamais fuir l’aéroport. Bon vol petit!!!
Abdelaziz Moundé Njimbam :
IL FAUT PEUT ETRE ARRETER DE DONNER DES NOMS BAMOUN, MALINKE, WOLOF, SONINKE, KIKONGO, BETI, SWAHILI, TEKE, BAHAM, BASSA, TOUPOURI, ZULU…BREF AFRICAINS A NOS ENFANTS QUI NAISSENT EN FRANCE…
Comme ils naissent, grandissent, vivent et sont formés ici, il serait donc préférable de les appeler Fleur de Cassis Laurette, Antoine Bourbon, Sophie Lamarinière, Samuel Le Defenseur, Kylian Le Precoce, Antoine Polisson, Steve Trianon…L’assimilation n’est pas un gros mot, ça permet même de régler radicalement un casse-tête du genre qui revient tous les 20 ans. Souvenez-vous la belle époque Black-Blanc-Beur…
Ce sera vraiment plus simple et on arretera de les embeter dès qu’ils auront la moindre médaille et a fortiori un trophée de champion du monde avec nos histoires d’Africains loosers : ” c’est aussi la victoire de l’Afrique ” ; ” il y’a 14 nationalités representées chez les Bleus”… Même si c’est Paris Match qui le dit, allez vous faire f…n’est-ce pas Batum ?
On n’aura plus ces reflexes de djoteurs, ces profiteurs impénitents, toute honte bue, qui collent un drapeau dès qu’ils entendent Mbappé, Mendy, Batum, Ngolo, Kwassa Kwassa, Tum Tum M’ bap M’ bap, Chikwangue, alors que ces enfants ont leur Bleu-Blanc-Rouge, le fameux Tricolore.
A l’immédiat, sur Tf1 ou sur France 2 ou l’Equipe, aux J.O ou lors de grandes compétitions, on n’ira plus se triturer l’esprit à chercher la moindre origine dès qu’on apercevra un super baroudeur comme Ngolo Kanté. Imaginez que ce crack de la coupe du Monde s’appelle Baron Lestac. Chic, non ? Personne ne fera plus d’archeologie de comptoir pour retrouver ses ancêtres chez les Dogon ou ces gens qui passent le temps au ronron au lieu de bosser.
Arrêtons, de grâce, arrêtons de les agacer, après ces années où l’on les force à souper l’odeur du bobolo, le baton de manioc, alors que dans leur pays, il y’a mieux : le camembert. De grâce, après cette coupe du monde, épargnons à nos enfants le supplice de leur rappeler nos ethnies bizarres bizarres là : quand un champion est le compatriote de la duchesse d’Orléans, que voulez-vous qu’il traite avec les Babimbi, les Ndog Sol, Les Bikok ? Quand un gars beau, fort, meilleur basketteur et aussi tonique que sa compatriote Marion Maréchal Le Pen, pourquoi voulez-vous le ramener à Kah Walla ou Biscuit de mer, oups peut-être ce dernier nom collerait mieux.
Pour la couleur de peau, il y’a pas mal de solutions : le ndjansang à la camerounaise et comme beaucoup sont milliardaires, des solutions par injection qui uniformisent la nouvelle peau. Ma seule crainte est juste qu’un journaliste du Figaro, comme la dernière fois pour Francis Nganou, viendra toujours, après une défaite, alors même qu’il avait célébré le Français dans la victoire, chercher la petite bête. Un peu comme cet avocat suisse qui a depeint les Bleus de couleur en ourang-outang et parler du Franco- quelque chose ou tout simplement du pays de ces ancêtres qu’on ne saurait voir…