La piraterie est un problème réel et une situation très inquiétante au sein du secteur musical au Cameroun. Le Comité national de lutte contre la piraterie mène des actions sur le terrain pour diminuer et freiner ces dommages. Il n’est pas le seul qui devrait agir et adopter des démarches. Les artistes eux-mêmes sont les premiers concernés et doivent mettre sur pied des initiatives pour vivre de leur métier et de leur art.
Il existe quelques solutions, les artistes devraient gagner à faire beaucoup plus de « showcases ». Ils ne doivent pas toujours attendre qu’on les sollicite pour un spectacle. Ils peuvent prendre eux-mêmes cette initiative vu qu’il n’y a pas assez de salle conséquente pour un concert. Les petites ou les scènes alternatives sont les bienvenues pour leur permettre de se faire connaître davantage et que le public ait déjà sa propre opinion de leur musique. C’est aussi autre moyen d’avoir une audience considérable. Pendant cet instant, leur CD peuvent se vendre normalement et à un prix abordable.
Ce n’est pas tout, le développement des plateformes numériques de musique est primordial. C’est le cas de YouTube, Spotify, VRJ, AppStore, GooglePay ou encore Deezer. Au moindre téléchargement légal ou au nombre de vues, des recettes et de la valeur se dessinent en termes de finances pour les artistes bénéficiaires.
Hormis ces sites en question, nous pouvons évoquer le streaming qui est porteur et va encore l’être dans le secteur musical. Cette situation pourrait favoriser la création et l’extension des PME spécialisées dans l’art musical et la culture qui pourraient accroître les activités et les revenus des artistes sur d’autres plans en dehors de la vente des CD. L’exemple du label Hope Music Group est palpable et typique. Nous comprenons donc la raison pour laquelle le numérique est très bénéfique. Plusieurs artistes s’inscrivent sur des plateformes connues et y mettent leur album ou EP. C’est de cette façon que leurs œuvres sont téléchargés et ils sont en retour rémunérés. Nous ne pouvons pas oublier la structuration des relations internationales qui imposent aux labels d’avoir des numéros inscrits au régime du commerce. Il s’agit de l’aspect marketing de la musique et de l’image d’un artiste qui peuvent lui permettre de vivre de ce métier mais c’est un travail de longue haleine. En définitive, ce sont quelques solutions pour contourner efficacement ce problème de la piraterie et ses désastres.
TNK.