Au milieu des années 2000, quelques artistes Hip-hop, des rappeurs et ceux du registre Makossa ont travaillé ensemble. Ils ont fait notamment des collaborations et des featurings. Les rappeurs Roggy Stentor, Big B-Zy ou encore Balafon Kunta sont les principaux bénéficiaires et ont à leurs actifs des titres qui s’inscrivent dans cette cadence. En 2006, Roggy Stentor et Njohreur s’inspirent de l’un des titres de Petit Pays et sortent la chanson “Ambiancez moi ça là”. Plus tard, ils feront une reprise de la chanson “Bibi” (un extrait de l’opus “Le mari d’autrui” de Sergeo & Njohreur).

Roggy Stentor va collaborer quelques années plus tard avec Franck de Blaiso (une légende) toujours dans le registre du Hip Makossa. Big B-Zy sort en 2012 “Pa’a Kongossa” qui est une ambiance “makossiste” avec la participation de Papa Zoé & Randy PS. Il récidive avec “Abele Hip-hop” dont le fameux refrain est “même si c’est propre, même si c’est sale, soulevez”. Le groupe Balafon a repris la chanson “Ça va aller” de Petit Pays en apportant sa touche personnelle.

Mais le son “Ambiance carnaval” en duo avec Nadia Ewande a été salutaire. La limite du Hip Makossa c’est le fait que ce genre n’est pas si différent du Makossa lui-même, les rythmes et les cadences sont identiques. Alors que l’esprit du Rap doit être présent. En plus, ce genre est uniquement basée sur l’animation.

Quant à son héritage, il n’a pas complètement disparu car certains l’emploie encore. Alex du Kamer a fait le titre “Nyangalement” en 2016, un “néo hip makossa”. Sadrak se situe aussi dans la même cadence qu’ Alex. La suite est possible, attendons de voir.

TNK

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