L’origine du tissu imprimé et sa popularité en Afrique remontent au milieu des années 1800, lorsqu’une société néerlandaise, aujourd’hui appelée Vlisco, en faisait le commerce dans les villes côtières d’Afrique de l’Ouest.
Les différentes qualités de pagnes : le wax de fabrication hollandaise, le Vlisco, le Woodin, Uniwax, SOBETEX, le wax «made in China» qui se vend à des prix très bas mais reste de moindre qualité, etc. De très nombreuses sortes de pagne coexistent en Afrique, fabriqués avec les matériaux de la forêt ; en écorce battue ornée de motifs.



Il y’a plusieurs decenies, le tissu pagne n’occupait pas une place de choix dans les habitudes vestimentaires de beaucoup d’africains qui faisaient alors la part belle aux vêtements de culture européenne question de s’habiller chic et d’être à la mode.
Loin de nous l’époque où l’on ne retrouvait le tissu pagne que lors des mariages pour identifier les amis des mariés. Lors des anniversaires, où le wax permet d’identifier la famille et les amis de la personne fêtée, ou encore même lors des funérailles pour célébrer les défunts.


Aujourd’hui les créateurs de mode africains ont hissé le pagne au firmament de la mode, il se porte sous toutes les déclinaisons par des anonymes et des star du monde.



Au Cameroun le ndop et le toghu sont des tissus locaux les plus prisés et sont mis en valeur de façon quotidienne y compris dans des cérémonies officielles où il sont fièrement arborés.




Il ne reste plus qu’à espérer que ce changement des habitudes de consommation vestimentaire puisse prouvoire encore plus l’industrie locale et tisser une économie soutenue de ce domaine.
ÉTIENNE ÉBOUDAP