Éliminées de la course à la CAN féminine 2026 après la défaite à Douala face à l’Algérie mardi dernier, les Lionnes indomptables entrent dans une phase décisive de leur histoire. Le départ de Jean-Baptiste Bisseck, limogé ce 29 octobre 2025 marque la fin d’un cycle et l’ouverture d’un chantier majeur.
Un avenir à rebâtir
La FECAFOOT se retrouve face à une difficulté: trouver le sélectionneur capable d’orchestrer la transition entre une génération en fin de parcours et une jeunesse issue du football local. La Guinness Super League, qui devient un vivier de talents, recèle les joueuses prêtes à prendre la relève. Le futur entraîneur devra s’appuyer sur ce réservoir, allier modernité tactique et sens de la formation, et redonner aux Lionnes leur esprit de conquête. Derrière les chiffres et les défaites, c’est un projet de football féminin qu’il faudra repenser ; un projet fondé sur la patience, la cohérence et la foi en la nouvelle génération.

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La jeunesse monte, la vieille garde s’incline
Le temps du passage de témoin est venu. Les figures comme Aboudi Onguéné, Nchout Ajara ou Falonne Meffometou ont écrit les plus belles pages du football féminin camerounais. Leur expérience, leur rage et leur loyauté resteront gravées, mais la dynamique du haut niveau impose désormais du sang neuf.
Et ce renouveau a déjà des visages ; Lys Tiwa, révélation de la dernière Coupe du Monde U-17 a prouvé qu’un avenir se dessinait. Naomi Eto, Monique Ngock et plusieurs pépites de la Guinness Super League symbolisent cette génération en quête de succès. Si la transition est bien accompagnée, si le prochain Staff technique sait faire confiance à cette jeunesse montante, alors le Cameroun pourrait non seulement se relever, mais s’affirmer sur la scène du football mondial.






Retrouvez l’actualité du football féminin sur Laura Dave Média, à l’image de cet article
Georges Mbimbè





