Le cinéma d’animation est ce court ou long métrage qui utilise des techniques visant à donner la vie à des dessins, des objets, des peintures ou des personnages. Ces différentes représentations bougent donc comme des êtres vivants, effectuent des gestes, des mouvements, des mimiques et se déplacent à la limite. Revenons dans l’histoire, le premier dessin animé du cinéma est “Humorous Phases of Funny Places” (1906). Le dessin animé est en effet la branche du cinéma d’animation qui a connu un succès incroyable grâce à Walt Disney ou encore Tex Avery. Le premier a créé Mickey Mouse et Donald Duck, le second quant à lui, Daffy Duck et Bugs Bunny.
Le domaine du septième art a permis à des pays (États-Unis, Inde ou Nigéria) de poser des bases solides et ils sont devenus des empires et des industries véritables plus tard. Le cinéma d’animation n’est pas exclu, il fait partie des aspects qui apportent une plus-value à la culture afin de permettre son fonctionnement effectif. Le Cameroun devrait envisager cette option et poser des fondations très porteuses.
En octobre 2017, le festival du cinéma d’animation africain s’est à Yaoundé et à Douala. L’objet ne se résumait pas seulement aux projections mais des perspectives envisagées pour utiliser le cinéma d’animation comme une stratégie économique profitable au secteur culturel camerounais. Ce procédé pourrait faire du Cameroun, une micro industrie créant ainsi plusieurs débouchés.
Les professionnels, les hommes de la culture, les cinéastes, les entrepreneurs culturels, les hommes d’affaire, les opérateurs économiques et les pouvoirs publics devraient organiser de façon stratégique ce secteur afin que les efforts portent leurs fruits. Le chef d’oeuvre “Minga et la cuillère cassée” est ce premier long métrage camerounais qui se situe sur une pente ascendante. Mais la suite doit se mettre dans la même lancée afin que tout aille pour le mieux.
TNK
