Dans une interview qu’il nous a accordée, SERGE ABOUEM le président de la fédération camerounaise de Volley-ball revient sur le processus électoral au sein de sa fédération, qui piétine.
LDM: Pratiquement toutes les fédérations sportives ont déjà procédé aux élections, pourquoi a la fédération camerounaise de volley-ball ça coince ?
Serge Abouem: ça coince parce que la fédération camerounaise de volley-ball a refusé de violer la loi de la République, cette loi qui imposait depuis 2018, de changer nos textes et les arrimer à la nouvelle donne ; notre tutelle ( le MINSEP) veut nous ramener avant 2013, pour aller chercher les membres d’une assemblée générale de 2008 /2013afin de changer nos textes.
Or la loi a été prise en 2018 et la Feca-volley a changé ses textes en 2018 voilà en fait ce qui dérange .

LDM: Comment vous vous expliquez cette situation président ?
Serge Abouem : c’est tout simplement que nous n’avons pas les mêmes objectifs, il y en a qui ne sont pas là pour le volley-ball, mais pour autre chose ; nous, on a fait un travail depuis un certain nombre d’années pour donner une autre dimension au Volley-ball, malheureusement, nous avions avec nous des gens qui étaient là pour autre chose, et qui ont passé le temps à combattre notre projet de l’intérieur, donc il était de bon ton qu’ils soient exclus surtout quand il s’agit des questions liées aux finances.
LDM: Serge Abouem, sera-t-il candidat à sa propre succession, si les problèmes liés aux processus électoral sont réglés ?

Serge Abouem : c’est une question d’opportunités ; je peux trouver que c’est utile de poursuivre ou pas, la décision n’est pas prise à mon niveau, elle est personnelle, je verrais le moment venu.
au ministère des Sports et de l’éducation physique, il y a beaucoup de cadres qui ne connaissent pas ce qu’on appelle la tutelle, il confonde la tutelle avec le pouvoir hiérarchique ; il considère des fédérations Civiles nationale comme des bureaux ou des services du Minsep, ce qui n’est pas le cas ; ils doivent juste s’assurer que ce que nous mettons en place est en accord avec les politiques publiques ;
nous sommes des entités privées, mais nous exerçons une mission de service public, il ne s’agit pas pour eux de décider qui sera président de fédération.
Ils doivent nous laisser gérer le sport.

LDM: Serge Abouem président de la fédération camerounaise de volley-ball, merci de nous avoir accordé cette interview.
Serge Abouem : merci également à vous.
Interview réalisée par Georges Mbimbe