Les tendances et les cultures urbaines ne datent pas d’aujourd’hui. Il y’a eu un commencent, celui de l’histoire du Hip-hop camerounais. Le Cameroun a eu le privilège d’avoir un certain Céleste Alélou le premier couturier urbain africain. Il avait déjà posé les bases du Hip-Hop du bled bien avant le passage de Sidney (précurseur du Hip-hop en France) et de David Guetta (DJ). Céleste Alelou avait un esprit Hip-hop et ses vêtements étaient faits dans ce style et cette tendance.

A Essos (Yaoundé), il faisait des vêtements “avant-gardistes” semblables à ce qui existe de nos jours en Amérique, en Europe ou en Asie. Sa marque s’appelait le “Fogo”. C’est un véritable créateur qui a travaillé afin de trouver un look branché pour le mythique groupe les des Têtes Brûlées.

La bataille de Yaoundé

Sidney et David Guetta sont au Cameroun en 1984 et sont allés cinéma l’Abbia avec leur groupe Paris City Breakers. Ils vont affronter le Yaoundé City Breakers et le Turbo 144 dont les membres sont Hannibal Essissima, JJ Barney, Rudolph Hell, Néné Ossanga, & Francis Deffosso . Notons que cette battle s’est déroulée sous les yeux de Paul Édouard Etoundi alias Krotal âgé de 9 ans à cette époque.

Le mouvement Hip-hop camerounais était en place depuis les premiers hits américains tels que “The message” de The Grandmaster Flash, “Rappers delight” de The Sugarhill gang, “Jam on it” de New Cleus.

TNK

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