De son vrai Charles Arthur Locko Samba, le jeune chanteur de 29 ans aujourd’hui, très friand des sujets d’amour a su malgré les péripéties rencontrées donner une belle prajectoire à son amour pour la musique en si peu d’années. Chanteur,beatmaker, instrumentiste Locko se dévoile dans Entretien Avec…

Laura Dave Média : Locko, bonjour et merci d’avoir accepter notre invitation.
Locko : Bonjour, au plaisir
Laura Dave Média : Locko aujourd’hui c’est 2 albums,des collaborations sur plusieurs singles, mais a quel moment décides-tu de te lancer et te frayer un chemin dans la musique ?
Locko : Ça c’est difficile à dire parce qu’il y’a pas un moment précis, c’est plus une succession de choses qui m’ont poussé à prendre cette décision. Je me rappel de mes covers et quelques compétitions que ce soit avec les Brasseries du Cameroun,Challenge vacance ou encore mes apparitions aux kermesses et autres j’ai une petite voix qui m’a dit tu peux le faire.
Laura Dave Média : Quand vous regardez votre carrière aujourd’hui qu’est ce que vous vous dites?
Locko : Je suis impressionné parce que je me dis qu’à ce moment là je ne pouvais pas y croire, rien ne m’assurais que je pouvais y arriver mais j’ai cru, j’ai écouté la petite voix et voilà que j’ai une raison de croire.
Laura Dave Média : Est-ce que Locko s’attendait à un tel succès quand il était dans petite chambre d’étudiant de polytech à Yaoundé ?
Locko: Étrangement oui ! Sinon je n’aurais pas quitté polytech ou même faire face à ma famille, aux personnes qui m’aimaient et qui forcément ne croyaient pas à mon potentiel. Mais, j’étais convaincu que j’avais quelque chose à apporter, j’étais convaincu que j’avais quelque chose de particulier dans ma façon de penser et composer la musique… Maintenant je pense que le succès n’est pas garanti, c’est pas écris quelque part.
Laura Dave Média : Qu’est ce qui d’après fait ta particularité par rapport aux autres chanteurs de ta génération?
Locko: C’est un ensemble de choses, je suis auteur, compositeur, beatmaker, Instrumentiste et je pense que toutes ces casquettes là m’aident à m’impliquer dans différents niveau et processus de créations, de la musique, au clip et même à la promotion.
Je pense que je me distingue à cause de mon niveau d’implication.
Laura Dave Média : Locko »Un loveur » dans la quasi-totalité de ses chansons, est-ce un choix Marketing ?
Locko: Non ce n’est pas calculé ! Spontanément il est plus aisé de parler d’amour, parce que nous sommes entourés d’amour. Le fait de dire bonjour à quelqu’un dans la rue et que la personne te répondes avec le sourire c’est une preuve d’amour, c’est de l’amour que la personne te renvoi. L’amour c’est ma plus grande source d’inspiration.
Laura Dave Média: On vous cites les nom de quelques avec lesquels tu as collaboré ces dernières années et tu nous parles d’eux de votre rencontre.
Locko : Singuila et » Hein hein hein » c’est un grand-frère et à la base je suis un grand fan de lui. J’écoutais et je récitais toutes ses chansons et, c’est incroyable cette chance que j’ai aujourd’hui de l’appeler grand frère.
On avait eu l’occasion d’être en contact mais il y’a eu cette composition quand je bloquais mon album je n’osais pas trop et j’ai bien voulu collaborer avec ma star et il a accepté tout simplement comme ça.
PIT Baccardi et » Ma vision ».
PIT Baccardi c’ est mon gar, depuis le début de ma carrière on travail ensemble. Ça été naturel la collaboration avec lui.
»Murder » avec Charlotte Dipanda.
Charlotte Dipanda je suis aussi un grand fan d’elle, et avec cette chanson on a eu la chance de resserrer nos liens … Notre première rencotre c’était au Nigeria lors des Afrimma je n’avais pas remporté de prix mais Charlotte était là j’hésitais je lui ai fait écouter Sawa Romance et elle a apprécié en me disant que je doit absolument faire sortir cette chanson.. On c’est souvent revu pour échanger sur mes albums et autres. Murder ça faisait un moment qu’on devait le faire on a juste pris notre temps.
» My way » avec Stanley Enow.
Stanley m’ avait contacté qu’on devrait faire table rase de certaines choses et qu’il serait idéal que j’apporte ma touche à ce titre.

Laura Dave Média : Quel est la différence entre Big Dreams et Universal music que toi en tant qu’artiste tu observes ?
Locko : La façon dont le label UMA est structuré, le niveau d’investissement, aujourd’hui mon titre est sélectionné dans la bande originale d’un film ça fait parti des fruits de la collaboration avec Universal.
Laura Dave Média : Parlons de votre actualité aujourd’hui, »Magnet » l’une de vos chansons qui figure dans la bande originale du film »un prince à New York 2″, qu’est ce qu’on récent après cette annonce ?
Locko : Ah j’étais fou de joie, je me rappelle la première fois on m’a dit c’est bon ton titre est retenu, j’étais en pleine salle de sport. J’ai dû terminer mon exercice c’était incroyable je le suis senti très honoré et je me dis que c’est l’une des raisons d’y croire. Notre environnement peut nous pousser à voir les choses différemment mais pour moi je pense qu’il ne faut pas s’éloigner de la chose qui nous a fait commencer.
Laura Dave Média: Parles nous du contexte d’écriture de cette belle chanson.
Locko : »Magnet » c’est une chanson que j’ai composé a peine deux heures de temps, je me suis levé un matin et j’avais un boom dans la tête, j’ai invité des amis et également Majet fingers (L’ingénieur avec lequel j’ai travaillé ce titre), et spontanément on a travaillé ensemble…
Laura Dave Média : En moins de 10 ans de carrière c’est quoi le plus difficile ?
Locko: il y’a beaucoup de combats derrière et le plus difficile ce sont les êtres humains et au fil des années j’essaie de faire confiance aux personnes qui m’entourent.

Laura Dave Média : Après cette victoire, Locko prépare quoi pour la suite à son public?
Locko: Je prépare d’autres victoires, il y’a un album en cours, il sortira très bientôt avant la fin de cette année 2021.
Je suis passionné de musique et j’aime beaucoup ce que je fais, j’ai envie de créer un style de sonorité qui soit propre à moi et qu’on récente cet ADN de Locko. L’album aura de belles collaborations et même celles inattendues, cet album représente mes objectifs.
Laura Dave Média : Est-ce que vous pensez qu’il manque de solidarité entre les chanteurs camerounais?
Locko: je ne dirais pas qu’ils manquent de solidarité mais plutôt qu’on peut faire mieux. L’industrie se porte bien par rapport à hier et je voudrais que tous le monde encourage celà.
Il faut qu’on sache que nos téléphones sont des medias et peuvent permettre a un artiste de gagner en popularité si on partage sa chanson en statut ou sur nos comptes d’autres communautés le font voilà pourquoi elles réussissent.

Laura Dave Média : Est-ce que le changement de Loock de Locko n’impacte pas sur ses fans ou alors n’a pas un connotation négative?
Locko: Je suis un artiste et je suggère et propose une autre manière de voir les choses, aujourd’hui si on porte le jeans c’est parce que l’a trouvé, si nous étions dans une société où les hommes portaient des jupes on allait tous le faire et on devrait trouver celà normal, qui est la personne qui a dit que les rastafaris ne sont très catholique, on a tous nos démons dans les placards, l’humanité gagnerait à être plus indulgent envers elle même.
Laura Dave Média : Un mot pour les jeunes qui veulent se lancer dans la musique ?
Locko: Je leur dirais de ne pas être focus sur les strass et paillettes, parce qu’il il y’a beaucoup de travail et d’effort à fournir on es exposé à beaucoup de frustrations, le plus important est de s’entourer de personnes vraies.
Laura Dave Média : Merci d’avoir répondu à nos questions Locko.
Locko: Ça été un plaisir.

Propos recueillis par Serge Bonny