Absent de la scène musicale après le tube à succès »Chérie coco » aux côtés de feelingue Hiroshima du groupe sans visas, Shériff Djb Marrakaï revient sur les traces de son premier amour : La Musique et nous présente son projet Musical »Format A4″ pour cet autre numéro d’Entretien avec… Sur Laura Dave Média.

Laura Dave Média : Bonjour Djb Marrakaï et Bienvenue.
Djb Marrakaï : Bonjour, Merci.
Laura Dave Media : D’entrée pour ceux qui ne vous connaissent, comment est-ce que vous pouvez vous présenter ?
Djb Marrakaï : Je suis un jeune Camerounais issu d’une famille modeste et ayant connu un parcours scolaire comme tous les jeunes et, ayant très tôt eu des aspirations pour la musique et d’en faire un métier.
Laura Dave Média : Comment s’est fait le début de votre aventure dans la musique ?
Djb Marrakaï : Comme beaucoup c’est une aspiration qui s’est manifestée depuis ma tendre enfance et avec le temps j’ai dû mûrir la chose en me rapprochant de la crème des aînés, des artistes qui avaient une longueur d’avance sur le domaine. La particularité avec moi est que je suis très friand des musiques congolaise et du coup j’ai beaucoup travaillé avec ces derniers, je pense justement à Ladi kashela, Mandela Justice, Modero Muntu… Mais je faisais des concerts scolaires avec mes frères à l’époque et en ce moment Petit pays cartonnait, et je n’ai malheureusement pas pu partir dans le concept des »sans visas » et on a créé notre groupe qui s’appelait »Fono Fono » et je puis vous assurer que c’était un gros challenge entre les sans visas et ce groupe.
Laura Dave Média : Pourquoi n’avoir pas intégré les sans visas vu que c’était une belle opportunité surtout à cette époque-là ?
Djb Marrakaï : Il faut dire que j’ai été approché par le regretté feelingue Hiroshima des »Sans visas », il avait déjà écho de ce que je faisais et souhaitait me voir dans les sans visas mais, je n’étais pas trop intéressé. J’ai aimé petit pays et je continu d’ailleurs… On a enregistré malgré tout un tube »Chérie coco » en 2001 avec le label Hamane Abdoulaye soutenu par Cyrille Bojiko, une chanson très connue… Mais après il y’a eu une séparation et je suis entré en retraite.
Extrait du titre »Chérie coco »
LDM: Après cette séparation, Jean pierre Saah tombe sous le charme de votre talent, comment on en arrive là ?
Djb Marrakaï : Après ma collaboration avec feelingue Hiroshima des sans visas, Hermann Moussinga se rapproche de moi et me conseil de faire quelque chose pour Jean-Pierre saah encore qu’en ce moment j’étais en quête de producteur. Je compose une chanson pour Jean-Pierre saah, le même jour il l’écoute, le même jour j’entre en studio, le même jour Jean-Pierre saah demande à me voir et voilà où tout commence avec JPS, nos rapports étaient des rapports d’artistes et producteurs, nous avions un contrat d’album. Mais il y’a eu un léger problème, le directeur des éditions JPS a mal prit le fait que je me retrouve directement dans la maison de production, mon contrat était de grande envergure encore quand ce moment Jean-Pierre saah a demandé qu’on retire le nom de la chanteuse congolaise Pierrette Adams pour qu’on intègre le mien et ils ont pensé que j’étais très jeune pour avoir ce type de contrat… Ça vraiment fait un boom vu, que JPS se débarrassait en 2007 de Papillon, Jean-Pierre Essome, Narcisse Pryze… Et la seule personne qui restait c’était Lady ponce et les gars ne trouvaient pas bien que j’entre dans la maison JPS pendant qu’elle est en faillite.
LDM: Je vous cite quelques artistes et vous nous dites ce qu’ils représentent pour vous.
1- Petit pays
Djb Marrakaï : C’est l’un des artistes qui a su se démarquer dans la chose musicale en ce qui concerne le Cameroun et s’est vraiment remarquable, chapeau pour lui.
2- Ekambi Brillant
Djb Marrakaï : (Rire) Il fait partir des artistes qui m’ont bercé, j’ai toujours aimé sa technique scénique se rapprochant de James Brown, il a su gérer le show avec finesse.
3- Maman Nguea
Djb Marrakaï : La relation avec elle est allée plus que celle d’artiste parce que, à partir du moment où j’ai créé des chansons pour elle, le point des textes parfois était sublime.
4-Jacky Kingue
Djb Marrakaï :(Rire) c’est mon frère en vrai, il y’a eu des choses mais c’est mon frère, un très bon chanteur qui n’a pas su gérer sa carrière mais aujourd’hui, il a eu la chance de l’a relancé. Pour ce temps il devrait vraiment s’assumer en tant qu’artiste de grande envergure.
Laura Dave Média : 2021, vous revenez sur la scène musicale avec un projet peut-on avoir une clarté sur cela ?
Djb Marrakaï : »Format A4″ C’est mon nouveau projet, un maxi single de deux titres ou j’ai essentiellement enregistré en live ce que très peu D’artiste de renom font. Moi je rentre dans les profondeurs de nos sources avec du bon Makossa aux colorations de Rumba du Congo et cadence en sebene. Une chanson que je dédie à Laura Dave depuis pour qui j’ai beaucoup de respect depuis ses débuts.
LDM : Des colorations exceptionnelles qui feront sans doute languir bon nombre de personnes, mais ça va être quoi les sujets sur lesquels les amoureux de ces rythmes devront s’attendre ?
Djb Marrakaï : Je suis quelqu’un de spirituel et là, il est question de Marketing, je parle d’amour dans ma chanson »Recto verso » et dans »Format A4″ je décline cette manière de banaliser les richesses africaines, j’ai donc essayé d’éduquer sur le respect de nos cultures parce que même s’il y’a de l’influence des autres contrées on ne doit oublier notre point de départ.
Laura Dave Média : Pour le Maxi single »Format A4″ avec qui as-tu collaboré ? Djb Marrakaï a-t-il pour ambition de travailler avec la nouvelle génération ?
Djb Marrakaï : Pour le Maxi single j’ai bossée’ avec Babette Edimo une finaliste de Mutzig star et quelques musiciens additionnels.
Pour la deuxième préoccupation, Bien sûr que oui nous sommes appelés à le faire, j’ai bien envie qu’ils me présentent leur monde et je pense à Daphné j’aime bien son style et Blanche Bailly sur le coup qui chante bien aussi.
Laura Dave Média : Après le Maxi single c’est quoi la suite ? Et votre mot de fin…
Djb Marrakaï : Il y’a un projet d’album mais avant je devrais me faire connaître.
Félicitations déjà pour la démarche de Laura Dave Média.
Propos recueillis par Serge Bonny
[…] cette forme de performance qui a fait la force de l’artiste musicien camerounais Kaisa Pakito qui pour ma part,…
- ENTRETIEN AVEC… : Harold Moukoudi, la Grèce, la CAN, le penalty manqué et les Lions Indomptables
- ENTRETIEN AVEC : Julia Samantha Edima « Durant mon mandat, je n’étais pas en couple… »
- Interview : Il y a beaucoup de cadres au ministère des Sports et de l’éducation physique qui ne connaissent pas ce qu’on appelle la tutelle.
- ENTRETIEN AVEC : Isis Kingue »Musicalement parlant, la Côte d’Ivoire a plus de plateformes d’expressions. Ici au Cameroun, on a besoin de plus de plateaux, plus de… »
- ENTRETIEN Avec : Armand Biyag revient sur sa tumeur au cerveau.
[…] La reine des grandes œuvres Syndy Emade annonce son arrivée aux Etats-Unis d’Amérique. Ce ne sera pas une visite…