Il est question de faire passer son nouvel opus au décryptage. Nous allons analyser la portée de chaque titre, évaluer la performance des participants et donner une appréciation de cette œuvre musicale.
L’album “Ening” de la chanteuse et artiste Gaëlle Wondje est une fusion et un mélange de plusieurs variétés d’ici et d’ailleurs. Une galette musicale qui est composée de dix titres avec trois collaborations. Nous remarquons une liberté de l’artiste de s’exprimer pleinement mais nous soulignons l’apport des musiciens : guitaristes, batteurs, programmeurs, techniciens de studio et producteur exécutif.
Revenons aux titres, la première piste n’est autre que “De qui se moque t-on ?”. C’est une touche Afro-Pop avec des rythmes Makossa avec un message d’interpellation. La deuxième chanson est “Femme africaine”. C’est de la rumba africaine avec des cadences venant du Congo. Sur ce “song”, nous notons la participation de Syssi Mananga qui apporte une touche et une culture différente afin de faire un plus pour montrer le caractère multiculturel.
Le troisième extrait de cet album est “Pourquoi”. Nous voyons bien que c’est une question, un questionnement sur le vie et ses énigmes. C’est du Gospel en termes de rythmes et de percussions et l’expression “Yélélé mama Yélélé” l’atteste. Le quatrième titre “Une fois de plus” est un featuring avec Moka alias Monique Meta. La partition de cette dernière est grandement considérable. Cette chanson est un slow qui véhicule l’espoir, la vie meilleure et la recherche du bonheur.
“Edube” est un son Afro-Pop avec une association des rythmes urbains et traditionnels. L’intermède comme son nom l’indique, s’intitule “Un seul mot”. C’est un hommage adressé aux merveilles (celles qui sont partis tôt). La septième piste “Ngone Meka’a” est faite de rythmes des régions du Littoral et du Centre. Une valorisation de la culture camerounaise à travers sa musique.
La huitième chanson de cet album est très phare. Le titre “Je l’ai trouvé” est un duo entre Gaëlle Wondje et Armand Biyag. Une mélodie d’amour très profonde avec des sonorités fortes et émotives. À la neuvième piste, nous retrouvons “Let’s be friends”. Un pure joyau bantou, une saveur Bikutsi et quelques traces de Pop tout comme le dixième extrait “Ekié” (langue Eton ) qui traduit un étonnement. Une preuve que les deux derniers titres se ressemblent autant sur la forme.
L’album “Ening” a permis à son auteur qu’est Gaëlle de se produire en spectacle vendredi dernier à l’Institut français de Douala. Elle a communié avec le public et les mélomanes ont découvert ainsi son univers artistique.
TNK.