La culture est le socle et le joyau permettant ainsi à un peuple d’être attaché et connecté à ses racines. La promotion et la valorisation des arts patrimoniaux et de l’archéologie ne sont pas le fruit du hasard. L’État par le biais du Ministère des arts et de la culture, a pensé à cette initiative jugée primordiale pour l’identité des peuples bantous du Cameroun. La première édition du Salon de l’art patrimonial et de l’archéologie (SAPAR) s’est en effet achevée récemment à Yaoundé en présence du Ministre des arts et de la culture, Pr. Narcisse Mouelle Kombi.

L’objectif était de mettre en exergue la façon dont l’art se pratique au sein des dix régions du pays. Cette pratique est particulière selon ces aires culturels car chacune à sa manière de célébrer, de créer des objets selon la tradition de chaque peuple et de participer aux différentes manifestations traditionnelles. L’artisanat n’est pas en reste, les différents créateurs s’appuient sur les référents culturels de leur village et de l’histoire de leur peuple pour mettre en valeur leurs chef-d’oeuvres.

   

C’est la raison pour laquelle ce Salon de l’art patrimonial s’est tenu sous le thème : « Racines et identité culturelle pour un Cameroun créatif ». L’aubaine est donc offerte à ces différents créateurs et artistes de se faire connaître et d’avoir une visibilité à travers leurs travaux et leurs œuvres. Certains métiers propres aux productions artistiques qui sont délaissés, ont été de nouveau abordés ainsi que ce qu’ils peuvent générer comme fonds et finances. Nous n’oublions pas les expositions qui ont eu lieu sur l’archéologie et autour arts patrimoniaux.

Cet événement a eu également des ingrédients tels que les spectacles de musique, sans oublier la mise en valeur des mets locaux et des épices du « Berceau de nos ancêtres ».

TNK.

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