Depuis la nuit du 30 décembre 2017 à 20h30 précise où s’est tenue au palais des congrès dans la ville de Yaoundé l’élection Miss Cameroun, rien ne va plus entre l’une des candidates du dit concours Mlle Biloa Kounou 2ème dauphine Miss Centre et brassard numéro 20 lors de cette soirée et le COMICA pour la raison qu’on connait tous ; qui n’est d’autre que sa séquestration en coulisses insonorisés alors qu’elle était attendue sur la scène comme les 11 autres candidates finalistes pour présenter son projet d’après élections.
C’était donc ce 03 janvier 2018 que nous avons vu la sommation a réparer a l’amiable selon les dispositions de l’article 24 du code de conduite de l’élection Miss Cameroun, par une somme de 30.000.000 de Fcfa les dommages causés a la 2ème dauphine Miss centre qui aurait pu être cette autre caroline arborant la couronne de la beauté . Sommation présentée au COMICA en les personnes de Mme Solange Ingrid Amougou , du président du jury de l’élection Miss Cameroun 2018 et bien-sur de maître Ebenezer Mah huissier de justice instrumentaire a l’élection miss Cameroun 2018 ; en après midi du 6 janvier 2018 dans le cabinet d’avocat Essimi où Mme Solange Amougou après avoir reconnu les préjudices causés a la candidate s’est excusée et a demandé un délai de 5 jours pour présenter ce qu’elle appellera un arrangement familial qui est une proposition concrète d’indemnisation. Sauf que du jeudi 11 janvier a 10h qui était le jour du rendez-vous jusqu’à nos jours, Le COMICA n’a donné aucune réponse.
Décidée d’en finir avec cette histoire, Mlle Biloa Caroline a convoque par une instruction en justice devant le tribunal de Grande instance du Mfoundi a Yaoundé le 08 février 2018 ceux qui ont gâché son rêve et réclame a cet effet la condamnation des défendeurs au procès, l’annulation de l’élection Miss Cameroun pour entrave a la concurrence entre candidates qui n’étaient d’ailleurs que 24 au lieu de 30 en raison de 3 par régions ; pour violation de l’égalité des candidates et fraude avérée lorsqu’on sait qu’elle a été remplacée par une autre candidate tout ça en direct sur une chaîne nationale et devant la première dame du pays. Et enfin réclame l’annulation et le rejet de la candidature de Nseke Aimee Caroline actuelle Miss Cameroun pour perte de nationalité camerounaise (cf article 31 du code de nationalité camerounaise) après aveux de Celle ci lors de son discours d’élection :” si je suis élue Miss suisse Cameroun 2018.. ” et pour non participation aux présélections régionales parce que ne résidant pas au Cameroun au moment de ces présélections.
A la vue de cela, une question se pose : qu’elle légitimité pour cette couronne? Apres les différentes interventions notamment Celle du ministre de la culture pour rappeler a l’ordre le COMICA, Le rendez-vous est pris le 08 février prochain pour espérer avoir la fin de cette histoire.
Renée Moafembe.