Cinéma: La nuit de la série africaine: un savoir-faire et une marque.

Dans le cadre des Écrans Noirs 2017, le public a assisté vendredi dernier, à la projection d’avant-première des séries africaines dans la vaste salle de Canal Olympia à Bessenguè (Douala).

La Nuit de la série africaine est un concept créé par Jean Rôké Patoudem, réalisateur, producteur et distributeur de films. Tout est parti de son constat vu l’intérêt qu’ont les Africains s’agissant des programmes de proximité ayant une ressemblance avec leur quotidien. Pour lui, la Nuit de la série africaine vient ainsi compléter de façon événementielle le festival des Écrans Noirs. L’objectif était de promouvoir et de valoriser des séries africaines. Cette initiative a été donc soutenue par des partenaires tels que Canal +, A+ et Canal Olympia.

Après le mot de bienvenue de Jean Roké Patoudem et Suzanne Diallo, place à la projection, des séries en compilation sont projetées. C’est le cas de le journal de JenifaCyber Débrouille, Mi-temps, Baber Shop et Chéri Coco. Le monde fait son entrée progressivement dans la salle alors que ce n’était pas le cas au début. Ensuite, c’est le savoir-faire camerounais qui est mis en avant avec la projection de Aissa, la guerre des biens, Jugement dernier, La reine blanche et La Taverne. Elles créent une saine émulation et les spectateurs acclament ces chefs-d’œuvre les unes après les autres. Ces séries permettent à chaque Camerounais de s’identifier.

Les séries Tundu Wundu (Sénégal) et Jikulumessu (Angola) sont également projetées pour renforcer la diversité et les valeurs culturelles d’Afrique. La plupart de ces séries sont diffusées sur la chaîne A+, l’un des partenaires de cet événement. Une aubaine de montrer au public que les Camerounais sont aussi capables de produire des séries avec un contenu intéressant. Suzanne Diallo, la responsable communication de la chaîne A+, a exprimé sa satisfaction par rapport à la bonne réaction du public qui a accueilli favorablement ces séries.

TNK.

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