Depuis le week-end du 20 au 22 janvier dernier, quelques acteurs de l’industrie cinématographique au Cameroun montent au créneau pour dénoncer le phénomène des castings payants. Une gangrène qui pousse de plus en plus comme des champignons et met en mal les fanatiques de l’actorat.
Comme une trainé de poudre, l’annonce du casting de la série « 1 Mari pour 2 » coproduite par McProd de Marcelle Kuetche et Moustik’Air de Moustik le Karismatik s’est très vite répandue sur les réseaux sociaux rendant virale l’arrivée de ce projet qui viendra à coup sûr s’ajouter aux productions de qualité dont regorgent le Cameroun.
Sauf que, la promotion du casting de cette série n’a pas que des aspects positifs.

Selon nos sources, plusieurs candidats pressentis à faire juger leur talent d’acteur ont été déçus de savoir que celui-ci était payant et qu’ils devraient pour l’occasion débourser la somme de 3500 frs.

Un aspect qui sur les réseaux sociaux a fait un tolé mettant les aguerris du milieu dans un jeu de mots visant à dénoncer ce qui selon eux semble injuste. Parmi ce lot de dénonciations l’on note les réactions des acteurs, actrices et même réalisateurs.
C’est ainsi que l’actrice Rachel Nkontieu dans une publication sur son compte Facebook affirme qu’aucun casting n’est payant, elle se questionne et estime que les charges liées aux castings doivent être gérées par la production « Pourquoi un jeune / adulte qui rêve du métier d’acteur doit payer pour se faire « Caster »? n’est ce pas a la production qu’incombe toutes ces charges… ».

Elle est rejoint par Simon William Kum et Charlotte Ngo-Manyo respectivement réalisateur et acteur qui trouvent en ceci une forme d’arnaque. Narcisse Wandji, réalisateur du film « Bendskins » invite les producteurs camerounais à se prononcer tout en condamnant cette pratique.

Affaire à suivre.
Serge Bonny