À l’heure où s’annoncent les barrages pour la classification du Mondial 2026, les Lions Indomptables s’avancent vers l’inconnu. Face à des adversaires comme la RDC , le Nigeria et le Gabon. La presse camerounaise affiche pourtant une certaine confiance. Une confiance qui ne repose pas tant sur la forme du moment que sur une conviction ancrée sur le fait que quand le Cameroun est dos au mur, il n’abdique jamais.

Un héritage forgé dans l’adversité
Rencontré dans un quartier de la ville de Douala, le journaliste sportif Abel Longa affiche un sourire réservé. Pour lui, « la situation n’est pas idéale, mais elle n’est pas désespérée non plus ». Il rappelle que le Cameroun a bâti sa légende dans la souffrance :
« L’équipe traverse une phase délicate, c’est vrai. Mais n’oublions pas que le Cameroun a toujours su renaître dans la difficulté. Souvenons-nous de 2017 : personne ne croyait à une victoire à la CAN, et pourtant… »
Abel évoque ensuite un autre épisode qui symbolise cette résilience nationale : le match retour à Blida face à l’Algérie, en mars 2022, où Karl Toko Ekambi avait offert dans les secondes, la qualification pour le Mondial qatari.
« Ce jour-là, personne n’attendait le Cameroun. Personne. Et c’est justement dans ce genre de circonstances que cette équipe trouve toujours les ressources morales pour frapper fort. Ce fighting spirit, c’est l’ADN de cette sélection. »
Pour l’homme des médias , cet état d’esprit reste aujourd’hui la meilleure arme du Cameroun; une arme capable de renverser la RDC en demi-finale et de permettre au Cameroun de remporter ce Mini -tournoi.

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L’espoir, mais sous conditions
Un peu plus loin, dans les couloirs de Radio Balafon, Charles-Douglas Demba partage un optimisme tout aussi réel, mais davantage conditionné.
« L’espoir existe, mais il faut que certaines choses changent, et vite », avertit-il. Sa première préoccupation est d’ordre technique et tactique.
« Marc Brys doit redevenir l’entraîneur audacieux qu’on attend. Ces derniers temps, il a manqué d’inspiration et d’autorité. Or, ces barrages vont exiger des choix clairs, des schémas cohérents et du courage dans les compositions. »
Demba évoque aussi le climat pesant autour de la sélection.
« Les polémiques incessantes entre la Fecafoot et le ministère de tutelle ont fragilisé le groupe. Les Lions ne peuvent pas aller au combat si, en coulisses, le feu continue de couver. » Rappelons que les barrages débutent le 13 novembre prochain au Maroc .

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Georges Mbimbè





