UM Félicia Laureen, la finaliste régionale Miss Cameroun Littoral 2024, a été confrontée à un nouveau défi qu’elle a relevé avec sa force et son courage habituels. La jeune femme qui avait dejà subi une amputation de la jambe droite à l’âge de 14 ans, à la suite d’un accident de la route a dû se soumettre une nouvelle fois à la dure épreuve pour rester en vie.
« Mon moignon (partie restante d’un membre amputé) s’est infecté et pour me sauver la vie, les médecins n’ont pas eu d’autre choix que de m’amputer à nouveau« , a informé miss UM Félicia hier mercredi 28 août 2024 sur ses pages sociales.
UM Félicia Laureen est une femme courageuse d’ailleurs elle est surnommée « The Iron Lady » (la dame de fer). Elle est un exemple parfait de force et du surpassement de soi.
C’est à l’âge de 14 ans qu’elle s’est vu amputer sa jambe droite à la suite d’un accident de circulation dont elle a été victime.
Néanmoins, « son handicap » n’a jamais été un frein pour elle comme cela aurait pu l’être pour toute personne dans sa situation. Bien au contraire, cette étudiante en Comptabilité et Finance a toujours fait preuve de courage et de persévérance.
UM Félicia, la para-athlète aux médailles d’or
En tant que para-athlète, UM Félicia détient plusieurs distinctions notamment la médaille d’or des Fenassco Ligue A. Elle est également championne du Cameroun en gymnastique rythmique en 2015, médaillée d’or en gymnastique artistique en 2016, meilleure jeune juge Fenassco en 2018 et 2019.
UM Félicia, la miss d’exception
Sous sa casquette de reine de beauté, elle a pris part à plusieurs concours de beauté tels que Miss Orangina 2021. En 2022, elle est sacrée Première dauphine Miss JG et Miss handicap Cameroun. Elle est devenue cette année 2024, la première candidate en situation d’handicap à participer au concours de beauté Miss Cameroun et figurait parmi les finalistes de la région du Littoral.
Boursière de la dernière édition du concours Mandela Washington Fellowship, Miss Félicia démontre que le handicap n’est pas un obstacle à la vie . Avec optimisme, elle voit dans cette seconde chance que lui offre la vie, l’opportunité de se surpasser encore et toujours.
« C’est triste je sais, et j’étais triste, j’ai essayé de me cacher derrière mes grands mots et mes discours motivants, mais je ne peux plus le faire. Je ne peux plus être triste, je ne peux plus me cacher parce que cela irait à l’encontre de toutes mes croyances et de tous mes principes.
Ce n’est pas la fin, mais le début de quelque chose de plus grand, le début du nouveau ME (moi). The Iron lady, pas à cause de la prothèse, mais à cause du mental« , a-t-elle ajouté dans son message.
Ève-Pérec N.BEHALAL